Les participants avec les officiels
La formation qui s’est déroulée dans la salle de conférence du stade Mamadou Konaté, a regroupé une trentaine de participants et était animée par deux membres de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), à savoir Amara Doumbia et Mme Sow Fatoumata Dembélé.
Les débats ont porté sur les concepts fondamentaux du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme, les missions et les besoins spécifiques des autorités de supervision et de contrôle, l'étude de cas pratiques et l'analyse des risques propres au domaine sportif en matière de blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.
«Nous sommes réunis pour faire face à l'un des défis les plus sérieux de notre époque, à savoir la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Ces phénomènes criminels ne menacent pas seulement l'économie, ils mettent en péril la stabilité de notre pays, la sécurité de nos communautés et la crédibilité de nos institutions», a déclaré le directeur national des sports et de l'éducation physique, Aliou dit Boubou Diallo à l’(ouverture de la session.
Et de renchérir : «Face à ces enjeux, nous avons l'obligation de renforcer notre vigilance, notre compétence et notre capacité d'action. C'est pourquoi la rencontre d’aujourd’hui (hier, ndlr) n'est pas simplement une formation, c'est un engagement collectif pour protéger notre environnement institutionnel et sportif». Aliou dit Boubou Diallo terminera en adressant ses remerciements à la CENTIF pour son appui technique qui, dira-t-il, «constitue une opportunité précieuse pour doter nos contrôleurs et superviseurs de connaissances solides, de méthodes éprouvées et d'outils modernes pour détecter, prévenir et signaler efficacement les opérations suspectes».
Pour sa part, Mme Sow Fatoumata Dembélé a expliqué les raisons qui ont amené la DNSEP à cibler le secteur sportif. «Le secteur des sports est une industrie qui est considérée à risque car les criminels peuvent utiliser ce circuit pour blanchir des fonds. Nous avons tenu à former les superviseurs, car c'est eux qui ont la charge de vérifier le respect des obligations par les assujettis du secteur des sports.
Cela très important dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme», a précisé Mme Sow Fatoumata Dembélé.
L'objectif final de la session est d'empêcher les criminels d’exploiter le sport. Une mise en œuvre efficace des mesures permettra aux autorités de tracer et stopper les flux financiers illicites.
Seibou Sambri KAMISSOKO
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