Plus de 22 milliards de Fcfa seront mobilisés pour exécuter le plan de travail et le budget annuel du projet
Les travaux étaient dirigés par la ministre de l’Éducation nationale, Mme Sidibé Dédéou Ousmane. Le compte rendu, l’état d’exécution des recommandations de la précédente session, l’examen du Programme de travail et de budget annuel (PTBA) 2023 étaient les points inscrits à l’ordre du jour.
Les 18 administrateurs présents ont examiné et amendé ces différents documents soumis à leur approbation, avant de formuler des recommandations.
Le comité de pilotage du projet Miqra, entré en vigueur le 25 octobre 2021, se réunit une fois par semestre en session ordinaire.
Ledit projet se donne comme objectif d’améliorer les résultats d’apprentissage dans les premières classes (de la 1ère à la 6è année) de l’enseignement fondamental dans ses zones cibles, la bonne gouvernance du système éducatif au niveau de l’enseignement secondaire. Le Miqra entend aussi promouvoir l’accès des filles au second cycle et au lycée dans les zones mal desservies.
Le budget prévisionnel du projet est estimé à plus de 70,3 milliards de Fcfa. Le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) finance le projet à hauteur d’un peu plus de 30 milliards de Fcfa contre un crédit de 40 milliards de Fcfa pour la Banque mondiale.
Au tire de l’exercice 2023 qui se profile à l’horizon, le Miqra entend mobiliser plus de 22,3 milliards de Fcfa pour l’exécution de son PTBA afin d’améliorer la qualité de l’enseignement dans les écoles secondaires publiques, privées et lycées. Il compte évaluer les élèves de l’enseignement de base et secondaire, les former à la culture de la paix, construire des cantines scolaires dans les zones d’insécurité alimentaire, faire la reforme des programmes scolaires et des supports didactiques.
Le Miqra veut également trouver une solution à la fermeture d’écoles dans les zones touchées par la crise sécuritaire. En plus, le projet compte former des enseignants, développer la robotique, mettre en place le Système d’information de gestion de l’éducation (Sige), harmonisé et intégré.
Le coordinateur de l’Unité de facilitation (UF2P) du Miqra, Mamadou Keïta, a présenté les activités réalisées en 2022 par le projet et les prospectives pour l’exercice 2023. Quant à la ministre de l’Éducation nationale, elle a rappelé que le gouvernement est résolument engagé dans la refondation du pays.
«La mise en œuvre du Miqra contribuera à la refondation de l’État et de notre système éducatif», a déclaré Mme Sidibé Dédéou Ousmane. Et de souligner que le démarrage du Miqra a été négativement impacté par la suspension des décaissements de la Banque mondiale.
Une bonne partie du financement de la Covid-19 est perdue, car le temps restant avant la clôture du projet ne permet pas la mise en œuvre de toutes les activités, a déploré la première responsable du département de l’Éducation nationale. «L’extension de la date de clôture du Miqra au 25 octobre 2023 nous donne une chance d’aller au bout des activités prévues.
Mais soyons conscients du défi. Pour ce faire, nous devons multiplier nos efforts», a relevé Mme Dédéou Ousmane qui a annoncé que 11 lycées sont en projet de construction. La ministre a également exhorté les participants à une plus grande rigueur dans la planification et la mise en œuvre des activités du projet.
Il faut préciser que le comité de pilotage fait partie du dispositif de gestion de Miqra. Il est la première instance décisionnelle qui évalue la marche du projet en corrigeant les insuffisances constatées.
Sidi WAGUE
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