Ils sont enseignants-chercheurs, doyens, recteurs, cadres techniques et administratifs à la retraite
Le ministre de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche scientifique, Pr Amadou Keïta, et ses collègues du Travail,
de la Fonction publique et du Dialogue social, Mme Diawara Aoua Paule Diallo,
et de la Refondation de l’État, chargé des relations avec les Institutions,
Ibrahim Ikassa Maïga, étaient présents.
Pour rappel, les aînés de l’enseignement supérieur sont
constitués d’enseignants-chercheurs, de doyens, de recteurs, mais aussi de
cadres techniques et administratifs à la retraite et d’anciens ministres de l’éducation,
de l’Enseignement supérieur.
À ce jour, il a été recensé 736 enseignants-chercheurs à la retraite ou décédés. Ce 9 mars dédié aux hommes et femmes du monde universitaire se veut un cadre novateur de reconnaissance de ces héros qui ont, par le passé, œuvré à l’émergence du sous-secteur de l’enseignement supérieur.
La journée de ces aînés qui ont travaillé à la formation du
capital humain célèbre l’excellence universitaire.
Elle symbolise aussi la
reconnaissance des enseignants-chercheurs en activité à leurs devanciers. L’événement
a été agrémenté par une conférence inaugurale sur le thème : «La reconnaissance
du mérite», animée par le directeur de l’Institut Confucius, Dr Belko
Ouologuem. Celui-ci a déclaré que la journée revêt trois significations : un
contexte national de quête de renouveau, la rupture avec des hommages à titre
posthume et le renouement avec le mérite et la reconnaissance dans toutes les
communautés constitutives de la nation.
Et de rappeler que les premières autorités politiques de
notre pays avaient élaboré et mis en œuvre
la réforme du système éducatif en octobre 1962. C’est ainsi que l’École
nationale d’ingénieurs (Eni), l’École nationale d’administration (Ena), l’École
normale supérieure (Ensup), l’Institut polytechnique rural de Katibougou et l’École
nationale de médecine et de pharmacie furent créées.
Ces grandes écoles et
instituts de formation qui ont fourni des cadres compétents à notre pays et
continuent de le faire. Par ailleurs, Belko Ouologuem a noté que les effectifs
pléthoriques, les modalités de traitements de salaires et des heures supplémentaires,
le faible financement de la recherche, l’insuffisance des enseignants de rang A
et la violence sous toutes ses formes dans l’espace scolaire et universitaires
sont des défis à relever au niveau de l’enseignement supérieur et de la
recherche scientifique.
«Ne pensez jamais que vous êtes oubliés. Vous nous avez
transférés vos connaissances et expériences. La porte de l’enseignement supérieur
vous restera ouverte afin que vous puissiez continuer à assister et guider nos
jeunes professeurs et administrateurs», a dit le président de la commission
d’organisation de l’événement, Pr Ahmadou Abdoulaye Dicko. «Les aînés ont
mouillé le maillot.
Nous devons tous nous souvenir d’eux, car ils ont tenu le Mali dans les moments difficiles» dira le secrétaire général du gouvernement, Mamadou Dagno.
Quant au ministre de l’Enseignement supérieur de la
Recherche scientifique, il a soutenu que cette journée d’hommages aux aînés est
l’expression palpable de l’attachement de son département à certaines valeurs
de notre société.
À travers cette célébration, les enseignants-chercheurs
entendent faire passer un message aux jeunes générations et aux étudiants. La
communauté scientifique, pense Pr Amadou Keïta, devrait s’imposer le réflexe du
respect dû aux détenteurs du savoir et aux aînés de sorte à en faire une chaîne
implacable qui consolidera les liens entre collègues, mais aussi avec les étudiants.
La rectrice de l’USSGB par intérim, Mme Anna Traoré, a révélé que cet évènement permettra de découvrir certaines anciennes figures de l’enseignement, avant de souhaiter que la journée soit institutionnalisée. Il y a eu aussi des témoignages d’aînés et la remise d’attestations de reconnaissance aux héros de l’enseignement supérieur.
Sidi WAGUE
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