La conférence a été animée par le Pr Baba Berthé, enseignant
à la Faculté de droit privé et ancien ministre. C’était en présence du ministre
de la Communication, de l’économie numérique et de la Modernisation de
l’Administration et parrain de la promotion, Me Harouna Toureh. On notait aussi
la participation du coordinateur de la promotion 1998-2002 de la Faculté de
droit privé, Me Mahamane Djitèye, de plusieurs juristes et responsables
universitaires.
Devant de nombreux anciens étudiants qui se remémoraient le
souvenir des bancs universitaires, le coordinateur de la promotion a exprimé la
fierté de ses camarades de revenir dans leur faculté de formation. Il a rendu
hommage aux camarades décédés au cours des 20 dernières années.
Me Mahamane
Djitèye a expliqué que le choix du thème de la conférence n’est pas fortuit. «Nous
sommes à une phase essentielle de la vie de la nation. La promotion ne peut
rester en marge du moment que traverse le pays», a-t-il dit pour justifier le
thème de la conférence-débat.
Le parrain de l’évènement a salué l’initiative de l’Amicale de susciter la réflexion sur la question importante de la refondation de l’état. Il a appelé à la multiplication de ce genre d’initiative dans d’autres secteurs pour pousser la réflexion. à ce sujet, Me Harouna Toureh a indiqué que la refondation se fera d’abord par le respect et la valorisation des valeurs africaines et maliennes : la solidarité, la cohésion, le dialogue, etc.
«Nous
vous invitons à être plus solidaires du Mali et de vous-mêmes», a déclaré Me
Harouna Toureh aux membres de la promotion éponyme. Le ministre de la
Communication, de l’économie numérique et de la Modernisation de
l’Administration a ensuite appelé les jeunes étudiants à être «engagés» pour le
Mali.
Le conférencier a remercié ses anciens étudiants de l’avoir
associé à l’évènement. Entrant dans le vif du sujet, Pr Baba Berthé a relevé
que le thème était pertinent et d’actualité. Selon lui, le Mali peut être classé
dans le lot des pays fragiles compte tenu des instabilités récurrentes que le
pays connait depuis dix ans.
Dans ce contexte, il a indiqué que la justice
reste un rempart pour la stabilité de l’état sur plusieurs plans. D’abord, sur
le plan de la garantie de la crédibilité des processus électoraux, «le rôle du
juge et de la justice est incontournable dans les processus électoraux», a
rappelé le conférencier.
Le Pr Baba Berthé a aussi fait remarquer que la justice
constitue un rempart dans la lutte contre l’impunité. à ce niveau, il a attiré
l’attention de l’auditoire sur les multiples réformes en cours dont la plupart
sont inspirées des recommandations issues des Assises nationales de la
refondation. Il s’agit, entre autres, de la relecture en cours du Code pénal et
du Code de procédure.
Aussi, il a évoqué l’introduction de la responsabilité pénale
des personnes morales, les réformes concernant la garde à vue, la création de
chambre criminelle de pôles judiciaires spécialisés contre notamment la
cybercriminalité et la corruption. «Les réformes constituent des pans
importants de la refondation», a souligné le conférencier.
Au cours des échanges, d’autres juristes ont abordé la problématique
sous d’autres angles. Le magistrat et syndicaliste Mohamed Chérif Koné a invité
ses collègues à «avoir le courage» de mettre en œuvre les décisions. De son côté,
l’universitaire Pr Kissima Gakou a appelé à une refondation qui prendrait en
compte l’ensemble des composantes de la nation en allant au fond des problématiques.
La rencontre s’est achevée par la remise d’une attestation de reconnaissance de l’Amicale à son parrain Me Harouna Toureh. Les trois premiers coordinateurs de l’Amicale, Abdoulaye Touré, Daha Keïta et Sékou Keïta ont aussi été honorés pour leurs efforts dans la consolidation de l’union des anciens étudiants durant ces 20 années. Ils ont aussi reçu des attestations.
Mohamed TOURE
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