La cérémonie de clôture était présidée
par le secrétaire général du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant
et de la Famille, Sayon Doumbia. C’était en présence du président de
l’Association des jeunes pour la valorisation du coton (AJVC), Abdel Rahamane
Sy, et de la représentante du ministère du Développement rural, Mme Traoré
Fatoumata Coulibaly.
Organisé par l’AJVC, en
collaboration avec le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de
la Famille, ce forum vise à renforcer l’écosystème et la gouvernance du coton.
Cela, en réunissant tous les acteurs clés de la filière permettant de mobiliser
les investissements locaux ou étrangers pour booster la chaîne de valeur et
faire de la filière, le premier vecteur de la croissance économique malienne.
Sayon Doumbia a expliqué que
cette belle initiative contribue à la promotion de la femme dans la chaîne de valeur de la filière coton. Pour lui, le thème traite des questions relatives à
l’autonomisation des femmes, la sécurité alimentaire, les activités génératrices
de revenus pour les femmes et les jeunes dans le secteur coton.
Il a estimé que la transformation locale de
nos produits agricoles est un défi important afin de créer plus de revenus pour
les producteurs et de l’emploi pour les femmes et les jeunes qui représentent
75 % de cette chaîne de transformation. Le secrétaire général a expliqué le
souhait du département en charge de la Promotion de la Femme de mettre en place
de nouvelles initiatives permettant de soutenir les femmes et les jeunes dans
leur insertion socioéconomique et leur autonomisation.
«Les femmes sont au cœur de
la promotion de ce secteur coton (agriculture, artisanat textile, mode et décoration)
qui constitue le premier pourvoyeur d’emplois au Mali. C’est convaincu de la
pertinence et du potentiel de ce secteur sous exploité, que nous avons accepté
de prendre une part active à l’organisation de ce forum afin de mieux orienter
nos actions», a-t-il indiqué.
Pour le président de l’AJVC,
la question relative à la transformation locale du coton interpelle tous. Il
ajoutera que ce produit phare, pilier de notre économie et qui représente 15%
de notre PIB national, doit être soutenu dans une nouvelle vision. «Bientôt
plus de 60 ans, nous sommes toujours au même niveau de moins de 1% de valeur
ajoutée. Quels sont les défis et les perspectives pour l’atteinte des objectifs
de 15% de valeur ajoutée ? Cet enjeu de transformation locale du coton est
devenu une réalité grâce à l’engagement du gouvernement de la Transition», a
relevé Abdel Rahamane Sy.
Et d’estimer que l’annonce de
la mise en place d’une unité de filature par le gouvernement et ses partenaires
est un pas important pour l’essor du secteur. Il a également déclaré : «Nous
estimons que la transformation du coton peut être un outil de développement économique,
social et culturel aussi un frein à l’émigration irrégulière, à l’orpaillage
traditionnel et à l’intégration dans les mouvements de banditisme et de
terrorisme».
Il ajoutera ensuite qu’un pays comme le nôtre, ne pourra garder son identité, résister à la concurrence internationale, créer des emplois et dégager des ressources pour les générations futures que s’il met en valeur l’une des matières les plus importantes de sa production agricole.
Makan SISSOKO
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