Sur place les contributions recueillies ont atteint 7 millions de Fcfa
Il faut rappeler qu’en août dernier, des
pluies diluviennes se sont abattues dans cette circonscription du Septentrion.
Ces fortes précipitations ont entièrement détruit des habitations en banco et
occasionné d’importants dégâts matériels. Heureusement qu’il n’y a pas eu de
perte en vie humaine. Ainsi, de nombreux habitants de la localité se sont
retrouvés sans abris.
Pour compatir à la douleur des sinistrés,
c’est-à-dire les victimes de ces inondations, les ressortissants de la
circonscription entendent susciter un élan de solidarité et lever des fonds
pour le soutenir. Au cours de l’assemblée générale, les ressortissants de
Bourem, ceux de Gao, Mopti et Tombouctou qui se trouvent dans la capitale ont
eu le cœur sur la main. Ils ont pu collecter sur place plus de 7 millions de
Fcfa. Il y a eu aussi des dons en nature, notamment des céréales, des habits,
des médicaments et des ustensiles pour les sinistrés.
Le président de l’ADC-Bourem, Abdourahamane
Oumorou Touré, a précisé que les précipitations enregistrées entre les 9 et 20
août 2022 étaient de 280, 96 et 80 mm dans les 4 communes du Cercle de Bourem
(Bourem, Bamba, Téméra et Taboye). Ces eaux de pluie étaient excessives pour
une zone dont les quantités annuelles de pluie atteignent rarement 100 mm. Il a
rappelé à titre d’illustration que la ville n’a reçu que 18 mm de pluie en
1996. Et Abdourahamane Oumorou de déplorer le bilan de ces inondations qui ont
emporté à Bourem 12 latrines, 18 maisons, 2 magasins. En outre 6 clôtures se
sont écroulées. À Taboye, on a enregistré aussi 12 maisons effondrées. La
Commune Bamba a été lourdement touchée avec 144 habitations et 11 clôtures réduites
en poussière.
Par ailleurs, le président de l’ADC-Bourem a
rendu grâce à Allah d’avoir épargné les vies humaines dans cette catastrophe. La ressortissante de Gao, Mme Haïdara Aïssata
Cissé, membre du Conseil national de Transition (CNT) a exhorté nos
compatriotes à aider les populations sinistrées. «Le Cercle de Bourem fait
partie de notre terroir qui est IR Ganda. Les inondations qui y sont survenues
ont meurtri nos cœurs».
«Nous sommes IR Ganda. Nous partageons les
douleurs et sommes solidaires avec les sinistrés», a déclaré le président de
l’Association IR Ganda Ousmane Issoufi Maïga, ancien Premier ministre et
parrain de la rencontre. Selon lui, la solidarité est la chose la plus utile au
monde, car on nait et on meurt dans la main de son prochain. «Nous devons nous
entendre sur l’essentiel et sur le développement de notre région, communauté,
de nos cercles, communes et villages, sinon nous n’avons pas notre raison d’être»,
a soutenu Ousmane Issoufi Maïga.
à l’issue de l’assemblée générale, les membres
de l’ADC-Bourem ont salué les solutions d’urgence engagées par les autorités
administratives régionales et locales de Gao et de Bourem, ainsi que par les
bonnes volontés. Ils ont aussi apprécié les contributions financières, les dons
et l’élan de solidarité et de mobilisation des ressortissants de ces deux
villes, d’anciens Premiers ministres, ministres, députés et des membres du CNT
et des éléments des Forces de défense et de sécurité.
Ils ont aussi souhaité rendre une visite aux sinistrés pour leur exprimer leur solidarité et compassion et mobiliser des partenaires et ONG pour le Cercle de Bourem. Ils en appellent aux bonnes volontés pour accompagner avec leurs contributions.
Sidi WAGUE
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