Le 8 mars célèbre les femmes du monde en rappelant l’intérêt de défendre leurs droits, en encourageant leur épanouissement intellectuel, professionnel, social et économique. En prélude aux festivités de l’édition 2022, l’Association des femmes de la presse du Mali (AFPM) a organisé une conférence-débat sur «la sécurité sociale des journalistes, précisément les femmes», samedi dernier à la Maison de presse.
Préoccupées par leurs conditions de travail qu’elles jugent précaires, ces femmes souhaitent avoir un salaire à la fin du mois. Cela conformément au Code du travail et à la Convention collective des journalistes. D’où le choix de cette thématique qui, de l’avis des organisatrices de la rencontre, se justifie par le fait que peu de journalistes sont payés à la fin du mois. Il est pourtant nécessaire d’avoir un salaire, pensent-elles, pour espérer intégrer un régime de protection sociale.
«Nous avons organisé cette conférence-débat pour inciter les patrons de presse à faire adhérer les journalistes à ces régimes», a expliqué la présidente de l’AFPM. Objectif, a insisté Camara Mariétou Konaté, bénéficier de la sécurité sociale (retraité) et de l’assurance maladie obligatoire (Amo).
Pour ce faire, elles ont fait appel aux techniciens de la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam), de la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS) et de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS). Ceux-ci leur ont expliqué les procédures d’adhésions à leurs organismes et les avantages y afférents. Cette démarche pourrait ainsi convaincre les patrons de presse à prendre en compte ces préoccupations en inscrivant leurs employés à ces régimes de protection sociale et sanitaire.
La satisfaction de ces doléances est, selon nos consœurs, un passage obligé pour l’édification d’une presse davantage libre et résolument tournée vers la défense des valeurs démocratiques et la promotion de la bonne gouvernance. «L’idée était de prouver aux uns et aux autres, que si nos droits sont respectés, nous pouvons changer ce pays. Nous sommes engagées à jouer notre partition dans la refondation du Mali, à travers nos plumes, micros et caméras», a assuré la patronne de l’AFPM.
La conseillère technique chargée de la presse au ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, qui présidait l’ouverture de la rencontre, a reconnu que le thème choisi cadre parfaitement avec la thématique nationale : «Rôle et place des femmes dans la refondation».
Car, a argumenté Mme Tiouta Traoré, l’amélioration des conditions de travail des hommes et des femmes de la presse malienne participe positivement à la refondation du Mali. «Qui parle de régime de protection sociale, parle de la préparation de retraite et d’adhésion automatique à l’assurance maladie obligatoire (Amo)», a-t-elle corroboré. La représentante du ministre en charge de la Communication a réitéré l’engagement indéfectible de son département à soutenir l’AFPM pour le bien-être des hommes et des femmes de la presse.
Makan SISSOKO
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