Les enfants ont le droit d’être protégés et de vivre dans un environnement pacifique. Les effets de la guerre sur les jeunes peuvent être dévastateurs. En 2008, on comptait 18 millions d’enfants forcés de fuir de chez eux, soit comme réfugiés franchissant une frontière internationale, soit comme personnes déplacées à l’intérieur de leur pays, selon les Nations unies.
L’exploitation des enfants, qui augmente souvent pendant un conflit, revêt de nombreuses formes, telles que le travail forcé ou, dans des cas extrêmes, l’esclavage. Dans un rapport publié le 29 octobre 2010, le Comité international de la croix rouge (CICR) évoquait la vulnérabilité des enfants en période de conflit armé. Ce, malgré la protection prévue par le droit, des enfants continuent d'être recrutés par des forces armées ou des groupes armés dans de nombreux pays.
L’État malien a mis en place depuis 2014, une Politique nationale de promotion et de protection de l’enfant. Selon le directeur national de la Promotion de l’enfant et de la femme (DNPEF), Youssouf Bagayoko, cette politique prend en charge la question du travail des enfants. Elle est aussi orientée vers l’élimination de tout ce qui est pure forme de travail ou qui nuit à l’enfant. Après avoir ratifié la convention relative aux droits de l’enfant, le Mali a également approuvé les principaux instruments internationaux comme ceux de l’Organisation internationale du travail (OIT) en 2002. D’où la création de la Cellule nationale de lutte contre le travail des enfants (CNLTE).
Dans une interview accordée à l’Essor, le directeur de la CNLTE, Amadou Thiam, avait fait remarquer que lorsque la protection sociale est bien assurée aux parents et aux jeunes travailleurs, cela les mettrait à l’abri de certains besoins. Mieux, dit-il, cela pourrait les amener à ne plus recourir au travail des enfants comme contribution à l’économie familiale. Les orphelins dont les parents sont tombés au champ d’honneur, en service commandé ou simplement dans l’exécution d’une mission de service public sont pris en charge par l’État.
Le 25 mai 2017, le Conseil des ministres, réuni en session ordinaire, a adopté un projet de décret fixant les modalités d’application de la Loi n°2016-058 du 27 décembre 2016 instituant les pupilles en République du Mali. Et des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Office national des Pupilles en République du Mali (ONAPUMA). Dans une interview accordée à L’Essor, sa directrice générale, Mme Koné Sissi Dakouo avait expliqué que la qualité de pupille ouvre des droits, notamment ceux à l’éducation, aux soins, y compris les médicaments, à la subvention d’entretien pour ceux qui sont issus de familles démunies. Et les pupilles reçoivent un versement de 100.000 Fcfa chacun par trimestre.
Le Conseil des ministres, réuni en session ordinaire, le mercredi 21 décembre 2022, avait accordé le statut de Pupilles de la Nation à 125 enfants mineurs. Ceux-ci bénéficieront de la prise en charge des frais de soins médicaux ou du ticket modérateur; de la prise en charge des frais de scolarité au niveau de l’enseignement fondamental et secondaire; de la prise en charge des frais d’apprentissage et de formation professionnelle; de l’octroi d’une bourse entière de l’enseignement supérieur; du placement ou de l’adoption en institution spécialisée.
Souleymane SIDIBE
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