Les conférences animées par les universitaires ont drainé du beau monde
La Conférence était co-présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche scientifique, Pr Amadou Keïta et son collègue de la
Refondation de l’état, chargé des Relations avec les institutions Ibrahim
Ikassa Maïga.
La conférence animée par le maître
de conférences à l’USJPB, Pr Abdoul Sogodogo, a drainé du beau monde. Le conférencier
a rappelé que pour le jurisconsulte, Jean Bodin, «la souveraineté est la
puissance absolue et perpétuelle de l’état qui se manifeste sur son territoire
par l’exercice de la totalité du pouvoir».
Dans sa dimension externe, la
souveraineté de l’état réside dans son indépendance vis-à-vis des autres
puissances. L’État ne peut être limité ou lié que sur la base de sa propre
volonté.
Il jouit de la plénitude de son pouvoir et peut à tout moment se défaire
de tout engagement. L‘état doit assurer sa souveraineté alimentaire et numérique
dans un monde où l’information est un enjeu sécuritaire. Quant à la refondation
de l’état, elle répond aux besoins des populations qui sont d’ordre sécuritaire,
sanitaire, judiciaire, éducatif et économique. La restauration de la
souveraineté et la refondation de l’état constituent une exigence historique
pour le Mali.
Le recteur de l’USJPB, Pr Bouréïma
Kansaye, lui, soutiendra que notre souveraineté nationale s’était effritée. Le
14 janvier 2022, le peuple malien sous le leadership du colonel Assimi Goïta a
pris son destin en main. «Nous devons nourrir davantage la réflexion autour de
cet acte patriotique de nos autorités», a estimé le recteur. Son collègue de
l’Université des sciences sociales et de gestion de Bamako (USSGB), Pr Balla
Diarra, renchérira que le 14 janvier renforcera notre souveraineté.
Le ministre de la Refondation a félicité le monde universitaire pour
avoir consacré ce jour mémorable à des réflexions scientifiques. Son collègue
en charge de l’Enseignement supérieur a déclaré que le peuple malien a tracé la
ligne à suivre le 14 janvier 2022. De plus en plus, notre pays se réserve le
droit de ne pas accepter toutes les offres qui nous sont faites. Ces options, a
soutenu le Pr Amadou Keïta, qui s’inscrivent en droite ligne des trois
principes édictés par le chef de l’état devront désormais guider l’action
publique et les relations de coopération de notre pays.
Ces principes sont le respect de la souveraineté de l’état du Mali, le
respect des choix stratégiques de partenaires opérés par le Mali, la défense
des intérêts du peuple malien dans les prises de décision. Le monde universitaire doit
oeuvrer pour un savoir souverain dira Pr Amadou Keïta. Selon lui, c’est au prix
d’une résilience partagée que nous bénéficierons de tous les fruits de la
souveraineté retrouvée.
Rappelons qu’au sortir des Assises nationales de la refondation (ANR), tenues en fin décembre 2022, notre pays s’était donné un chronogramme électoral rejeté par la Communauté économique des états d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union monétaire ouest-africaine (Uemoa). Le 9 janvier 2022, ces deux organisations sous-régionales avaient infligé de lourdes sanctions à notre pays. Le 14 janvier de la même année, le peuple malien s’était fortement mobilisé autour des autorités pour dénoncer ces sanctions inhumaines et injustifiées. C’est donc en référence à cette grande mobilisation historique que le chef de l’état, le colonel Assimi Goïta, a décidé, en fin décembre dernier, d’instituer le 14 janvier comme Journée nationale de la souveraineté retrouvée.
Sidi WAGUE
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