Le mystère du chameau accroupis à côté du village de Shô à 7 kilomètres de la ville de Koulikoro
Les Journées nationales du patrimoine culturel se tiendront, en juillet prochain dans la cité du Méguétan (Koulikoro), sous le thème : «Patrimoine culturel et citoyenneté : rôle et place des valeurs culturelles identitaires dans l’éducation civique et morale et la construction citoyenne». L’annonce nous a été faite, mercredi dernier au cours d’un entretien, par le directeur national du patrimoine culturel, Moulaye Coulibaly.
Les Journées nationales du patrimoine culturel représentent un espace privilégié de transmission d’éléments du patrimoine culturel national. Elles contribuent à la promotion du dialogue des cultures, de la paix, de la cohésion sociale, mais aussi des activités touristiques. Son organisation matérielle et les prestations artistiques et culturelles génèrent des revenus pour les populations locales. Ainsi, ces journées constituent un facteur de développement économique et social des collectivités territoriales.
En vue d’amener les populations à s’approprier leur patrimoine culturel et à veiller à sa protection, le ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme organise depuis 2000 les Journées nationales du patrimoine culturel. Celles-ci durent trois à six jours, selon les éditions.
Mais sont surtout destinées à informer, sensibiliser et assurer le plaidoyer auprès des populations, autorités politiques, administratives et coutumières pour la prise en compte des grandes préoccupations, en matière de protection et de promotion du patrimoine culturel national. Chaque édition est placée sous un thème central qui se décline ensuite en plusieurs sous-thèmes, traités par des experts nationaux et internationaux.
UNE MOSAïQUE ETHNIQUE ET RACIALE. Le Mali dispose d’un immense patrimoine culturel, riche et varié. Chaque partie du territoire est chargée d’histoire, mais renferme des vestiges, témoins des temps anciens. Chaque entité socioculturelle-ethnique représente un creuset de savoir et de savoir-faire. Ce patrimoine culturel, très riche de sa diversité, comporte des sites archéologiques d’importance majeure, d’innombrables ressources archéologiques couvrant une vaste séquence chronologique allant du paléolithique à la période historique, d’impressionnants sites historiques et lieux de mémoire, une architecture illustrée par des constructions monumentales en banco, tels que les mosquées, mausolées et formidables bâtiments qui remontent à la période coloniale. Sans oublier les inestimables productions d’objets d’art, les sites naturels pittoresques, les paysages, routes et itinéraires culturels témoignant de son passé prestigieux et des traits physiques extrêmement variés. Le Mali présente un relief très varié, avec des montagnes, plateaux, plaines, désert saharien, savane mais aussi les forêts.
à cet impressionnant patrimoine culturel matériel, s’ajoute une composante immatérielle, d’une dimension exceptionnelle, regroupant les pratiques sociales, les connaissances sur la nature et l’univers, les traditions orales, la musique, les arts du spectacle, les rites et cultes, fruits du génie créateur des communautés maliennes. Ce patrimoine culturel immatériel résulte d’une production intense, caractérisée par une diversité d’expressions culturelles à l’image de la population malienne qui est une mosaïque ethnique et raciale.
Dans cette fabuleuse diversité, cet héritage commun constitue le socle d’une unité nationale fondée sur le sentiment d’identité commune. Le patrimoine culturel est donc un témoignage de la créativité humaine et une ressource pour la construction des identités des personnes et des communautés qui en sont à la fois, productrices et détentrices. La protection du patrimoine culturel incombe à l’état.
Le préambule de la Constitution du 25 février 1992 stipule l’engagement de l’état «à assurer l’amélioration de la qualité de la vie, la protection de l’environnement et du patrimoine culturel». Aussi, les communautés doivent-elles y contribuer individuellement et collectivement.
Plusieurs textes législatifs et règlementaires ont été adoptés dans ce cadre. En plus, le Mali est partie prenante de toutes les conventions de l’Unesco relatives à la protection du patrimoine culturel et naturel.
Il faut aussi dire que depuis l’indépendance, les gouvernements successifs ont mis en œuvre des stratégies, programmes et accompli des actions visant à assurer la protection du patrimoine culturel dans une approche inclusive impliquant les populations. Au nombre de ces actions, on peut citer les Semaines nationales de la jeunesse (1962 à 1968), la Semaine nationale du patrimoine culturel (1976), la Biennale artistique et culturelle (1970 à 1988, puis 2003, 2005, 2017), la mise en œuvre de plusieurs programmes de formation en protection et gestion du patrimoine culturel.
Au-delà de cette politique volontariste, le patrimoine culturel malien reste exposé à des risques de dégradation, d’abandon ou même de disparition du fait de facteurs naturels et anthropiques.
Dans le cadre du processus de refondation de l’état en cours et conformément aux recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR), les Journées nationales du patrimoine culturel ont été instituées par décret n°2022- 0471 /PT-RM du 11 août 2022.
Youssouf DOUMBIA
Dix «Linguère»ont été distinguées pour leur engagement. Parmi elles, le maire de la Commune III, Mme Djiré Mariam Diallo et Aïcha Baba Keïta de l’ORTM.
La star sénégalaise, l'artiste musicienne Coumba Gawlo Seck a animé, jeudi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), une conférence pour le lancement de la 2è édition du Festival international Chant des Linguère, tenue du 10 au 12 décembre dans la capitale malienne .
Les préparatifs de la troupe régionale de Mopti pour la phase nationale de la Biennale artistique et culturelle Tombouctou 2025 vont bon train, a pu le constater, lundi dernier, le gouverneur de la Région, le Général de brigade Daouda Dembélé lors d’une visite à la troupe..
-.
La phase II de la formation «Incubateur des talents ITM Maliden Kura» a pris fin, jeudi dernier dans un hôtel de la place. La cérémonie de clôture était présidée par le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, en présence des for.
Les deux panelistes ont indiqué que l’artisanat et l’entrepreneuriat, deux secteurs complémentaires, sont des moteurs essentiels de la transformation économique au Sahel.