La reprise de la navigation des grands bateaux est vécue comme une bouffée d’oxygène. Le grand bâtiment du fleuve livrent des légumes frais, engins lourds et des produits manufacturés de grande consommation. Les fruits de saison sont prisés par les habitants du Septentrion qui connaissent une pluviométrie précaire.
Les ressortissants de cette partie du Mali le savent : les bateaux attirent du monde au quai. Ceux qui accueillent les parents et ceux qui achètent les fruits et légumes frais du « sud » se mélangent à ceux qui vendent les produits locaux et la gastronomie du terroir. Les badauds ne sont jamais loin, à l’affût des opportunités de petits boulots et du vol de bagages. De personnes très pauvres guettent les fruits et légumes pourris abandonnés par les marchands repartis à bord du bateau.
Les images de cette arrivée ont vite conquis la toile. Les internautes, visiblement très solidaires des habitants de la contrée, distribuent généreusement des « pouces » aux publications des photos du bateau accosté au quai de la côte des Askia. Cette solidarité spontanée que le malien déploie lorsque le bonheur est arrivé à son prochain.
« Face à la difficulté de pratiquer l’axe Sevaré-Gao, la voie fluviale, une des rares options, peine à fonctionner normalement », se félicitent les responsables de l’escale de Gao de la compagnie. « Le premier voyage de la Comanav à Gao a été massivement accueilli ce matin par les populations. C’était dans une ferveur et une intense émotion, encadrées par les FAMa», ajoute la publication.
Celle-ci pose le doigt sur une triste réalité à laquelle les pouvoirs publics n’ont pas de réponse dans l’immédiat. La route Sevaré-Gao est impraticable. Non seulement du fait de l’état dégradé mais surtout l’insécurité résiduelle.
Les terroristes assaillis jusque dans leurs repères, font feu de tout bois. La route est souvent coupée par les eaux diluviennes et quelques fois par des assaillants en perte de vitesse parce que délogés par les FAMa.
Le bonheur des habitants de Gao font échos à celui de leurs frères de Tombouctou par où passent les bateaux de la Comanav. Une joie éphémère qui ne durera que le temps de la crue.
Ahmadou CISSE
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