Placée
sous le thème de «l’utilisation des cartes bancaires : son impact sur le
développement», la campagne portera sur 30 jours. Elle cible à la fois le grand
public et les marchands, à travers une série de communications portant sur
l’éducation et la sensibilisation.
L’objectif
est d’accroître les transactions, promouvoir les paiements par carte auprès des
populations de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et
encourager les marchands à accepter les cartes bancaires comme moyen de
paiement.
Selon le président du Comité monétaire national, il est primordial,
dans un monde en constante évolution, de s’adapter aux nouvelles technologies.
Et les paiements électroniques représentent un pas en avant majeur dans ce
domaine.
«L’un des avantages les plus évidents des paiements électroniques est
la commodité qu’ils procurent. Plus besoin de transporter de grosses sommes
d’argent ou de chercher un guichet automatique pour retirer de l’argent. Une
simple carte de crédit ou un téléphone portable suffit pour effectuer des
paiements», a expliqué Papa Keïta.
Le
président du CMN a ajouté qu’en plus de la commodité, les paiements
électroniques offrent également une sécurité accrue. Ils permettent
l’authentification à deux facteurs, à savoir la cryptographie et la
surveillance en temps réel. Aussi, les risques associés à la manipulation de
grosses sommes d’argent liquide sont réduits.
Ce qui diminue les chances de vol
ou de perte. En outre, les paiements électroniques évitent les files d’attente
interminables aux caisses, accélèrent les processus de paiement et permettent
une traçabilité. Pour sa part, le vice-président de l’APBF, Sidy Modibo Traoré,
a révélé que du point de vue des entreprises, le paiement par carte permet de
simplifier les opérations comptables, de réduire les coûts liés à la gestion de
la trésorerie. En plus, ce moyen permet d’éviter les problèmes de monnaie et de
réduire le risque de vol et de malversation.
Il a précisé que cette campagne ne
concerne pas uniquement la promotion des paiements par carte bancaire. Elle
porte aussi sur le renforcement de l’éducation financière des citoyens. La
représentante du Gim-Uemoa et responsable marketing, Mama Gnima Diarrasouba, a
assuré qu’aucun frais ne sera prélevé lors des paiements par carte
électronique.
Il faut
rappeler que toutes les cartes de crédits sont issues du GIM. Cette campagne
consiste à permettre aux personnes de se procurer des cartes prépayées
rechargeables sans avoir de compte bancaire. Afin de pouvoir effectuer des
achats et paiements, ces cartes privâtes permettront de faire des paiements par
GAB et par TPE.
Né en
2002, le Gim-Uemoa est la dernière filiale créée par la Banque centrale des
États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). Il promeut les systèmes et moyens de
paiement électroniques auprès des secteurs bancaires et financiers, des
administrations et des populations de l’Uemoa.
Autres missions de ce groupement
est d’assurer de manière efficiente la gestion du système monétique
interbancaire, garantir l’application des règles opérationnelles conformes aux
principes de gouvernance et de régulation de la monétique régionale édictée par
la Banque centrale.
Kadiatou OUATTARA
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