Des vendeurs d’effets scolaires au grand marché de Sikasso
Cette année, nombre d’entre eux disent
ressentir l’effet de la conjoncture économique. Ce qui représente un frein au développement
de leur business. Pour en savoir plus, notre équipe de reportage a fait le tour
de certains commerçants de la ville.
Ce mardi 26 sptembre, on est à quelques jours
de la rentrée scolaire. Sur le tronçon qui relie le Grand marché au quartier
Mamassoni, les points de vente des fournitures scolaires ont poussé comme des
champignons. Adama Camara propose de jolis sacs à la clientèle. «La vie coûte
cher», affirme Adama Camara, ajoutant que c’est la hausse du prix du carburant
qui a entraîné celles du transport et du dédouanement.
Celui qui évolue dans le
commerce de tous types de fournitures scolaires, depuis des années, avancera
que le prix du carton de cahiers et les prix des sacs ont sérieusement grimpé
cette année.
«De 20.000 Fcfa les années précédentes, le carton du cahier est
vendu 25.250 Fcfa. Les sacs qu’on achetait chez nos grossistes de Bamako et de
Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) entre 2.000 et 5.000 Fcfa nous reviennent à
3.000F et 6.000 Fcfa. Par ailleurs, notre interlocuteur invitera l’État à tout
mettre en œuvre pour réduire le prix du transport des marchandises.
Tout comme lui, Adama Konta, un autre
grossiste au bord du goudron non loin du Grand marché de Sikasso fait le même
constat. L’affluence est timide. «Nos articles proviennent de Bamako. Les prix
de nos sacs varient entre 5.000 et 15.000 Fca. Nous proposons aussi des
gamelles pour les goûters des enfants entre 3.000 et 3.500 Fcfa», détaille
Adama Konta. Il soutiendra que les prix de leurs articles ont tous augmenté
d’au moins 1.000F, voire plus chez les
grossistes.
Karim Touré est polygame. Ce père d’une grande
famille est blanchisseur à Mancourani. «à chaque rentrée scolaire, je dois
acheter les fournitures scolaires de près d’une dizaine d’enfants. D’habitude,
je me débrouille, mais cette année je suis très inquiet car les temps sont
durs. Je n’ai pas un kopeck. J’arrive à
peine à nourrir ma famille», se lamente-t-il.
Au Grand marché de Sikasso, Oumar Diakité est
commerçant grossiste de sacs. La devanture de sa boutique est remplie de divers
types de sacs de différentes couleurs. Certains sont entassés les uns sur les
autres à l’entrée de la boutique tandis que d’autres sont bien ordonnés ou
suspendus au plafond à l’intérieur de la boutique. Les prix de ses sacs
oscillent entre 2.000 Fcfa et 10.000 Fcfa.
Contrairement aux commerçants détaillants, il estime que le marché est assez intéressant, car il arrive à écouler une quinzaine de sacs par jour.
Tout comme les autres interlocuteurs, Oumar Diakité reconnaît que le prix des fournitures scolaires a grimpé. À cet effet, il invite le gouvernement à réduire les frais de dédouanement de leurs articles.
Amap-Sikasso
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
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