
Photo de famille des participants
Cette session a été organisée par le ministère en charge de la Justice à travers la Direction nationale des droits de l’Homme (DNDH). Cela, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement par le biais du Programme d’appui à la stabilisation du Mali à travers le renforcement de l’état de droit (Prosmed). La cérémonie d’ouverture était présidée par le secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Boubacar Sidiki Diarrah en présence de nombreux invités.
Lancées en décembre 2023 par le ministère de la Justice et des Droits de l'Homme, les causeries-débats du café des droits de l'Homme visent à améliorer la compréhension des droits humains par la population en abordant des thématiques sectorielles essentielles telles que les droits des femmes, des enfants, des personnes privées de liberté et bien d'autres.
Selon le secrétaire général dudit département, cette session vise à renforcer l'engagement citoyen et à promouvoir un dialogue constructif entre les institutions et la population malienne. Boubacar Sidiki Diarrah a précisé que cette activité s'inscrit dans le cadre des missions assignées à la DNDH avec comme objectif principal, de favoriser l'information, la sensibilisation et la responsabilisation des citoyens.
À cet égard, il dira que le café des droits de l'Homme constitue une plateforme de choix pour sensibiliser les citoyens, renforcer les capacités des acteurs locaux et aligner les pratiques nationales sur les normes internationales en matière de droits humains. Cette 2ème édition, a fait savoir le magistrat, met l'accent sur le rôle de l'administration pénitentiaire et de l'éducation surveillée dans la réinsertion socioprofessionnelle des détenus, la promotion et la protection des droits de l'Homme dans les établissements pénitentiaires au Mali, ainsi que les efforts et progrès dans l'amélioration des conditions de détention, le respect des règles Mandela ou celles dites minima des Nations unies et les défis et perspectives.
Parlant de la thématique choisie, Boubacar Sidiki Diarrah a indiqué qu’elle revêt une importance capitale, dans la mesure où elle vise à préparer la sortie des personnes détenues, afin qu'elles s'intègrent dans la société dans le cadre d'activités de réinsertion sociale.
Pour lui, l'administration pénitentiaire a non seulement pour rôles de les contrôler mais aussi de les préparer à retrouver leur place dans la société en limitant dans la mesure du possible les risques de récidive. Il soutient que le temps d'incarcération ne doit pas être une parenthèse inutile dans la vie d'une personne détenue.
Mais il doit aider à la préparer au retour à la vie libre, avec une perspective sérieuse de réinsertion sociale. Pour ce faire, le secrétaire général du département en charge de la Justice a expliqué que les préparatifs en vue de la mise en liberté et de la réinsertion sociale débutent dès l'arrivée en prison en tenant compte des besoins spécifiques de la personne détenue. Très souvent, dit-il, ces besoins se situent dans les domaines de l'éducation, de la formation, de l'emploi et du comportement.
Il s'agit d'offrir aux personnes détenues des activités professionnelles qui leur permettent d'acquérir des compétences facilement transférables à l'extérieur. De ce point de vue, il faudrait un volontarisme remarquable de la part des établissements pénitentiaires et de l'éducation surveillée disposant d'espaces et de moyens pour l'organisation des activités, a ajouté le secrétaire général du département en charge de la Justice.
Pour le directeur de la DNDH, cette session se veut une plateforme d’échanges et de partage sur les questions intéressant les droits de l’Homme. Abdoul Karim Diarra dira que pour cette édition, ils ont voulu magnifier la pratique des droits de l’Homme en milieu carcéral. Il a expliqué que le milieu carcéral n’est pas uniquement pour punir, mais c’est aussi une école en ce sens qu’il élabore et met en œuvre les programmes d’accompagnement des personnes détenues pour faire en sorte qu’elles sortent meilleures que quand elles entraient.
Mariétou KOITE
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