Durant deux jours, les acteurs de la chaîne judiciaire et de la société civile échangeront sur les problèmes fondamentaux du secteur et proposeront des pistes de solutions pour bâtir une justice plus efficace, moderne, intègre, respectueuse des droits de l’Homme et répondant aux aspirations de la population.
L’objectif de ce forum est de définir et partager une vision commune du service public de la justice. Il s’agira aussi d’établir une synergie d’action entre les différents acteurs judiciaires et les amener à offrir un service de justice efficace et transparent. Mais également encourager la prise en compte par les acteurs de la justice des enjeux liés à la Confédération des États du Sahel (AES).
La 2è édition du Forum national sur la justice qui se tient 26 ans après la 1ère édition est l’occasion pour les Maliens d’examiner l’état des lieux de la justice, de débattre des conditions dans lesquelles elle était rendue et de définir les orientations qui ont permis l’élaboration du Programme décennal de développement de la justice (Prodej). La mise en œuvre de ce Programme a connu des fortunes diverses, avec des hauts et des bas, qui ont servi de socle pour bâtir la justice des deux décennies qui ont suivi ce premier forum national.
C’est dans ce contexte de renouveau de la justice que les conclusions sur les concertations régionales sur la justice ont permis de nourrir la réflexion qui sera menée autour des thématiques lors de ce forum national. La tenue du Forum national sur la justice repose sur deux éléments essentiels. Le premier est tiré du fait que le cadre programmatique, dans lequel ont été mises en œuvre la plupart des réformes du secteur, à savoir la Loi d’orientation et de programmation est arrivée à son terme le 31 décembre 2024.
De ce fait, il n’existe, aujourd’hui, aucun document de référence pour une meilleure planification du développement du secteur, servant de boussole pour l’intervention de l’État et le soutien des partenaires techniques et financiers. À cet égard, les conclusions et recommandations du Forum serviront à renforcer l’avant-projet de Programme décennal de développement du secteur de la justice 2026-2035 en cours d’élaboration.
Le deuxième élément repose sur la mise en œuvre des orientations du Président de la Transition à travers la lettre de cadrage adressée au gouvernement, lors du Conseil des ministres du 27 novembre 2024, instruisant la poursuite des réformes, notamment dans le secteur de la justice pour renforcer la lutte contre la corruption.
La justice attend beaucoup de cette grande rencontre au cours de laquelle, différents panels seront animés sur les conditions de distribution de la justice, la restauration de la confiance des citoyens en la justice et les perspectives de développement du secteur. Aussi, les thématiques sur les défis de la justice pour la paix et la stabilité sociale, la gestion pénitentiaire, les droits de l’Homme et la dimension «justice et culture» seront également abordées.
À la fin du Forum, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme mettra en place un comité de rédaction du livre blanc du Forum national sur la justice en vue de sa communication au gouvernement et sa diffusion au niveau national. En prélude à cette grande activité, une conférence de presse a été animée par le secrétaire général de ce ministère, mardi dernier dans la salle de conférence du département. Dr Boubacar Sidiki Diarrah a saisi l’occasion pour inviter les uns et les autres à jouer leur rôle pour la réussite de cette rencontre d’envergure du secteur judiciaire.
Mariétou KOITE
Au-delà du loisir de pêcher, ce hobby permet à des férus de l’activité de deviser tranquillement sur les berges du fleuve Niger et de profiter des effluves de la brise de terre nocturne.
La cérémonie de remise des attestations de fin de formation en langue chinoise aux candidats ayant réussi aux différents tests pour la bourse offerte par l’Institut de technologie du Shaanxi (Chine) s’est tenue, hier, au Centre de formation professionnelle de Sénou (CFP-Senou). Ils sont 46 .
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Faire de l’Agence nationale de presse un produit de qualité pour un public bien ciblé, l’adapter au contexte et aux réalités du moment, lui assurer un financement public et développer les partenariats sont parmi les recommandations formulées par les participants.
Le Port autonome de Dakar, à travers sa fondation, n’est pas resté en marge des activités de l’édition 2025 du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Une délégation de cette fondation conduite par son administratrice, Mme Marega Diouma Tirera, en séjour dans notre pay.
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