Le directeur général de la Canam, général de brigade Boubacar Dembélé
Autrement dit, ils pensaient que la
vision était chimérique et n’étaient pas prêts à miser le moindre kopeck sur le
succès de l’idée, surtout après la vague de protestations contre. Mais l’image
d’Épinal qu’ils avaient s’effacera rapidement à l’épreuve de la pratique pour
laisser place à l’espoir. Aujourd’hui, la mise en œuvre de l’Amo qui va
se muer en Régime d’assurance maladie universelle (Ramu) est une bénédiction,
surtout pour les «pauvres gens» (un bémol, il ya des aspects à revoir comme
l’amélioration de la disponibilité des intrants et de la mise à jour des cartes
des assurés pour donner plus davantage de satisfaction à ceux-ci).
Le régime se porte bien. Et la Caisse nationale d’assurance
maladie (Canam), en charge de la mise en œuvre de ce régime de prise en charge
du risque maladie chez les travailleurs, entend continuer à s’inscrire dans la
satisfaction des assurés Amo. L’établissement a tenu, hier au Conseil national du
patronat du Mali, la 25è session de son conseil d’administration sous la
direction du président de son conseil d’administration, Pr Mamady Kané. C’était
en présence du directeur général de la Canam, le général de brigade Boubacar
Dembélé et de son adjoint, Abdou Touré.
Les administrateurs ont examiné et amendé les documents
soumis à leur approbation, avant de les adopter. Il s’agit, entre autres, du
procès-verbal et de l’état de mise en œuvre des recommandations de la précédente
session, du rapport d’activités au 31 décembre
de l’exercice écoulé et l’état d’exécution du budget 2021 sur la même période.
Ils se sont aussi prononcés sur le programme d’activités et le projet de budget
2022.
Globalement, ils ont bien apprécié les efforts accomplis par
l’administration de la Canam pour répondre aux exigences des assurés et lutter
farouchement contre la fraude qui pourrait plomber les ailes du régime si l’on
s’y prend garde. L’établissement qui a été particulièrement actif en 2021,
malgré le contexte difficile. Il ressort du programme d’activités élaboré sur
la base de la 12è année de mise en œuvre du régime. Ainsi, la Caisse élaboré
des conventions avec les prestataires de santé, l’immatriculation de 149.802 assurés portant le nombre de
personnes immatriculées à un peu plus de 1,5 million de personnes à la date du
31 décembre dernier. La Caisse a aussi
acquis des carnets de soins et des cachets secs pour les prestataires et
organisé des rencontres des commissions paritaires entre elle et les structures
conventionnées de Bamako et Kati.
Le président du conseil d’administration a expliqué que les
recettes prévisionnelles en 2021 pour la mise en œuvre des activités programmées,
se chiffraient à un peu plus de 75,6 milliards de Fcfa. Et dire qu’un montant
d’un peu plus de 84,5 a été encaissé par la Canam au titre des cotisations en
2021 et les dépenses prévisionnelles annuelles pour la réalisation des activités
au titre de la même année s’élévaient à un peu plus de 75,6 milliards.
Le Pr Mamady Kané a aussi souligné les difficultés rencontrées
par la structure en 2021, notamment le retard dans l’élaboration des textes
relatifs au Ramu, l’impact de la Covid-19 entrainant le report voire
l’annulation de la plupart des activités de renforcement des capacités du
personnel. Pour lui, il est clair que malgré les difficultés les activités
planifiées ont pu être menées.
Pour le directeur général de la Canam, le programme d’activités est bâti atour de sur 5 axes stratégiques. Ceux-ci assortis d’objectifs opérationnels, notamment la couverture de la population dans le cadre du Ramu et la mobilisation des ressources pour mieux soutenir ce régime, la maîtrise des dépenses et des prestations, entre autres. Le patron de la Caisse a aussi souligné l’augmentation de 13% par rapport à l’année dernière. Rappelons que pour l’exercice en cours, le projet de budget est estimé en recettes et en dépenses à un peu plus de 99 milliards.
Brehima DOUMBIA
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