En direction de l’Afrique subsaharienne dont fait partie le Mali, les remises migratoires ont connu un léger mieux. Au profit de cette région que certains considèrent comme «la plus exposée aux effets de la crise mondiale», elles ont augmenté de 5,2% pour atteindre 53 milliards de dollars (environ 29.150 milliards de Fcfa) en 2022, contre 16,4% l'année dernière (en raison principalement de flux importants vers le Nigeria et le Kenya).
Plusieurs facteurs expliquent ce résultat. La réouverture des pays d’accueil consécutive au recul de la pandémie de la Covid-19 a favorisé l’emploi des migrants et leur capacité à continuer d’aider leurs familles restées au pays. Un euro plus faible a également eu l’effet inverse en réduisant la valeur en dollars des envois d’argent vers l’Afrique du Nord et ailleurs dans le monde.
Ce contexte économique mondial fluctuant est alors à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle pour un pays comme le Mali où les envois de fonds des migrants sont une source vitale de revenu pour les populations et participent ainsi au développement des pays d’origine. Selon la Banque mondiale, le Mali décroche la 9è place des pays recevant le plus d’argent de sa diaspora, et la 3è place des pays francophones derrière le Sénégal et la République démocratique du Congo.
Nos migrants ont envoyé 900 millions de dollars (environ 496 milliards de Fcfa) en 2018, contre 1,059 milliard de dollars en 2017, soit 6,7 % du PIB national. Ce qui dépasse de loin les 473 millions d’euros (environ 307 milliards de Fcfa) d’aide publique au développement accordés par la France entre janvier 2013 et septembre 2017.
Ces données ne tiennent pourtant pas compte des sommes envoyées à l’origine car elles n’incluent pas les coûts de transfert ni les circuits informels difficiles à capter. Les frais d’envoi pour un montant de 200 dollars (environ 110.000 Fcfa) s’élevaient à 6,3% en moyenne au deuxième trimestre de 2022.
Toute chose qui illustre à suffisance le poids des transferts d’argent sur l’économie de notre pays et sa contribution à l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens. En la matière, ces transferts d’argent vers les pays d’origine contribuent à réduire la pauvreté et à améliorer la situation nutritionnelle.
«Ils sont corrélés avec de meilleurs résultats en matière d’insuffisance pondérale à la naissance et de taux de scolarisation chez les enfants issus de foyers défavorisés», selon les spécialistes de la Banque. La recherche montre que les remises migratoires aident les ménages bénéficiaires à renforcer leur résilience, en leur permettant par exemple d’améliorer leurs conditions d’habitat et de faire face aux pertes subies à la suite d’une catastrophe naturelle.
Cheick Moctar TRAORE
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