Le Rapport sur le commerce et le développement 2022 de
la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced)
tire ainsi la sonnette d’alarme. De ce document de référence publié le 3
octobre, il ressort que l’activité économique de l’Afrique devrait connaître
une croissance modérée de 2,7% en 2022 et de 2,4% en 2023, après
un rebond de 5,1% en 2021.
Ce fort ralentissement économique attendu
intervient dans un contexte particulier. Près de 60% des pays africains à
faible revenu sont déjà en situation de surendettement ou courent un risque élevé
de l’être, car les niveaux d’endettement, tant privés que publics, atteignent
des sommets.
En témoigne la trajectoire de croissance des
trois plus grandes économies, le Nigeria, l’Égypte et l’Afrique du Sud. Elles
représentent environ 60 % du Produit intérieur (Pib) brut de l’Afrique. Au
Nigeria, rapporte la Cnuced, l’économie a progressé de 3,1%, d’une année sur
l’autre, au premier trimestre de 2022, contre 4% au quatrième trimestre
de 2021. La croissance continue du secteur non pétrolier, notamment des
sous-secteurs des services et de l’agriculture, a été le principal moteur de
cette expansion. En 2022, son économie devrait connaître une croissance de
2,9%, en raison de la faiblesse de la production pétrolière due à des obstacles
techniques et sécuritaires dans un contexte de sous-investissement.
En Égypte, l’activité économique connaît une
relative croissance rapide au début de 2022. Elle est tirée par le
tourisme, l’industrie manufacturière non pétrolière et le commerce. Confronté à
de nouvelles turbulences financières, le pays a adressé une demande au Fonds
monétaire international (FMI) pour un nouveau programme en mars 2022.
En Afrique du Sud, la croissance au premier
trimestre 2022 a surpris à la hausse (1,7%), avant de se contracter
de 0,7% au deuxième trimestre, suite à des inondations dans le Sud-est du pays.
«Si l’investissement privé s’est renforcé sous l’effet de la reprise, celui du
secteur public reste faible», analyse l’organisation onusienne. Les dépenses
des ménages continuaient de progresser au début de 2022. Se contractant au
deuxième trimestre, elles devraient rester modérées jusqu’à la fin de l’année
en raison de la hausse de l’inflation, de la baisse du prix des actifs et de la
hausse des taux d’intérêt, explique la Cnuced.
Ces situations révèlent de nouveaux défis à relever par nos pays. Il s’agit notamment des prix internationaux élevés des denrées alimentaires et des carburants fossiles, des chocs financiers dus au resserrement plus fort que prévu de la politique monétaire dans les économies avancées. S’y ajoutent les risques aigus d’insécurité alimentaire dans de nombreuses parties du continent.
Cheick Moctar TRAORE
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