Les paysans de l’Office du Niger craignent une chute drastique de la production de riz cette année. En cause : la non disponibilité de l’engrais subventionné à temps et en quantité suffisante.
En effet, pour soulager les producteurs du fardeau de la
facture d’engrais, le chef de l’État a accordé 17 milliards de Fcfa de
subvention aux producteurs hors zone CMDT pour leur permettre d’avoir le sac de
l’engrais à 12.500 Fcfa. Cette subvention ne couvre que 15% des besoins en
engrais des producteurs.
Les 85% restant qu’ils achètent au prix du marché sont
généralement fournis par des importateurs comme la Société Gnoumani SA à Niono
et environs, et les sociétés Doucouré et Toguna à M’Bèwani et environs. Cela à
travers des contrats liant les associations villageoises (AV) et leurs banques
partenaires.
C’est à travers ce mécanisme que la plupart des paysans (qui
n’ont d’autres sources de revenus que l’agriculture) ont pu avoir accès au 85%,
soit 4 sacs d’engrais par hectare. L’accès aux 15% que les producteurs doivent
acheter également au comptant à 12.500 Fcfa par sac, est devenu un parcours du
combattant.
Sur les six fournisseurs (nouveaux) sélectionnés par le
ministère du Développement rural suite à un «appel d’offres», un seul a pu
honorer entièrement son engagement. Les cinq autres n’ont pas pu donner
satisfaction. Et ils n’auraient aucune représentation locale dans les zones
qu’ils sont censés approvisionner. Les paysans en sont à plaider aujourd’hui
pour le retour des fournisseurs traditionnels afin de sauver ce qui peut encore
l’être.
Ces derniers estiment avoir été écartés. à ce propos, le
ministre du Développement rural, Modibo Keita, expliquait la semaine dernière
au cours d’un point de presse que «c’est dans le souci de moraliser la
gestion des engrais que le département a décidé de redéployer les fournisseurs
traditionnels dans les zones qu’ils ne ravitaillaient pas habituellement ».
De toute évidence, la méthode dictée apparemment par un
souci d’innover n’a pas porté ses fruits. La plupart des nouveaux fournisseurs
se sont montrés incapables d’exécuter le contrat. Visiblement peu connus au
bataillon du négoce des engrais, certains n’ont pas réussi à décrocher des crédits
auprès des banques pour réaliser les transactions. Et le contexte d’embargo n’a
pas facilité les choses.
Conséquence de cette situation regrettable : la production rizicole risque de chuter cette année. Alors que les Forces de défense et de sécurité sont en train de déployer des efforts pour sécuriser les zones de production. Les inquiétudes des paysans sont légitimes.
Cheick Moctar TRAORE
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