Les Conférenciers et officiels lors des travaux
L’Institut des hautes études et de recherches islamiques- Ahmed Baba (IHERI-ABT) et le Centre de Ghadamès pour la recherche, les études et la documentation du patrimoine ont organisé une conférence scientifique internationale sur le patrimoine de Ghadamès à Tombouctou, intitulée : «De Ghadamès à Tombouctou : Dialogue des civilisations du désert» les 29 et 30 avril derniers à Tombouctou.
Placée sous l’égide du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Bouréma Kansaye, la conférence a enregistré la présence de plusieurs chercheurs, historiens, hommes de culture de différentes nationalités (Maroc, Algérie, Libye, Tchad, Nigeria, USA). Certains d’eux ont participé aux travaux à distance.
Après le mot de bienvenue aux participants étrangers et nationaux du chargé des affaires courantes de la mairie de Tombouctou, Ibrahim Touré, le représentant du Centre de Ghadamès pour la recherche, les études et la documentation du patrimoine, Mokhtar Al-Sanoussi Houda, a pris la parole pour exprimer sa joie d’être à Tombouctou pour participer et animer avec d’éminents hommes de savoir et de culture, un thème aussi riche et varié.
De son côté, le directeur général de l’IHERI-ABT, Mohamed Diagayeté précisera que cette conférence internationale s’inscrit dans la volonté de sa structure de promouvoir la recherche scientifique autour des manuscrits anciens en nouant des partenariats avec d’autres structures semblables, notamment le Centre de recherchse, d’études et de documentation du patrimoine de Ghadamès. «Cette conférence internationale nous permettra de faire l’état des lieux de la recherche sur le patrimoine manuscrit de deux villes sœurs (Tombouctou et Ghadamès) d’une manière spécifique mais également permettra de connaître les relations culturelles, commerciales et sociopolitiques entre les pays sahélo sahariens», a-t-il soutenu.
Le directeur Diagayeté a révélé que les relations historiques entre la ville de Ghadamès en Libye et celle de Tombouctou constituent un exemple éloquent de la richesse des échanges culturels et économiques à travers le Sahara. Ces deux cités, bien que situées dans des contextes géographiques distincts, ont servi de ponts entre les mondes maghrébin et subsaharien. Elles ont partagé un destin commun marqué par des échanges intellectuels, commerciaux et spirituels. «Il y avait un quartier des Ghadamissi à Tombouctou et le grand commerçant Issa ibn Ahamida alGhadamissi illustre bien l’échange entre les deux villes», a relevé Mohamed Diagayeté .
Au nom du ministre de l’Enseignent supérieur et de la Recherche scientifique, le gouverneur de la Région de Tombouctou, le contrôleur principal de police Bakoun Kanté, s’est réjoui de prendre la parole devant d’éminentes personnalités du savoir et de la connaissance multiséculaire à l’occasion de cette conférence scientifique internationale sur le patrimoine de Tombouctou et de Ghadamès.
«Je suis animé d’une joie immense que cette conférence se tienne, ici même, à Tombouctou, cité des 333 saints, ville emblématique de l’intelligentsia, de la foi religieuse, du commerce transsaharien et ville carrefour entre le Nord et le Sud. Toute chose qui présage un grand retour de l’institut à son siège, à Tombouctou, après la tenue du Conseil d’administration de l’année 2025 à Tombouctou sous la présidence du ministre, chargé de la Recherche scientifique», a-t-il déclaré.
Le chef de l’exécutif régional a fait savoir que cette conférence sur le dialogue des civilisations du désert cadre parfaitement avec la Politique nationale de valorisation du patrimoine scientifique, culturel et historique du Sahel en général et du Mali en particulier avec la consécration de l’année 2025 comme année de la Culture par le Général d’armée Assimi Goïta, Président de la Transition et Président de la Confédération des États du Sahel (AES).
Après ses différentes interventions, la conférence s’est poursuivie avec la projection d’un film documentaire : Voyage à Tombouctou par la route terrestre en 2002. Plusieurs thèmes ont été aussi exposés par des chercheurs internationaux et nationaux, à savoir : «Histoire et personnages influents, la présence Touatienne dans la scène culturelle de la ville de Tombouctou à travers le livre Tarikh al-Sudan d’Abd al-Rahman al-Sa‘di», «Tombouctou sous les royaumes islamiques : le Royaume du Mali comme modèle, les efforts des savants libyens dans la valorisation du patrimoine littéraire manuscrit au nord de la République du Mali», «les voyages des commerçants ibadites et leur rôle dans la prédication islamique : répercussions sociales et culturelles au Mali et en Afrique de l’Ouest».
À l’issue des deux jours d’activités, les participants à la conférence ont fait un certain nombre de recommandations, notamment l’exploitation du contenu de ces manuscrits pour relever les défis intellectuels et sociaux contemporains, la redynamisation de la coopération entre l’IHERI-ABT et le Centre Ghadamès afin d’assurer la préservation, la documentation et la diffusion de ce patrimoine, la réalisation d’études scientifiques spécialisées sur les relations entre Ghadamès, Tombouctou et le Soudan occidental en général.
La conférence a également demandé d’œuvrer à l’amélioration les liens sociaux, culturels et historiques entre les habitants de Ghadamès et de Tombouctou, et l’étendre aux villes d’Afrique du Nord et de l’Ouest, entre autres. Les participants ont exprimé leur aspiration à tenir la prochaine édition de la conférence à Ghadamès en Libye, dans la continuité de cette approche culturelle constructive, et dans la fidélité à l’héritage civilisationnel qui unit les peuples du désert du Sahara.
Moulaye SAYAH /AMAP - Tombouctou
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