L’annonce de la mort de l’ancien arbitre international a provoqué une
grande émotion dans la Capitale des rails, tant Issiaka Diallo se distinguait
par sa générosité et son goût pour l’agriculture et le maraîchage et était aimé
dans le monde sportif, en général et celui du football en particulier. Makouaza
était également le chef de village de Bengourou, une localité située dans la
Commune rurale de Liberté Dembaya, à environ 6 km de Kayes.
Fils de Boubacar et de Rokia Sidibé, Issiaka
Diallo menait une vie paisible de retraité dans la simplicité entre Kayes et
Bengourou, depuis 2011, date à laquelle il a hérité du trône de chef de son
village natal. De son cursus scolaire, on retient que Makouaza a étudié le français
à l’ancienne école normale secondaire (ENSEC) de Bamako et selon ses amis
d’enfance et ses collègues, l’enfant de l’ex-policier (son père aurait démissionné
de la Police nationale au profit de la chefferie traditionnelle), avait les
germes d’un sportif dès son jeune âge. L’ancien arbitre international avait un
penchant pour le basket-ball, mais avait finalement opté pour le football,
notamment l’arbitrage.
L’enfant de Bengourou a consacré une bonne partie de sa
carrière à promouvoir le sport de masse dans les quartiers, le sport scolaire
et à assister les équipes de football
chaque fois qu’il était sollicité. Issiaka Diallo impressionnait par son
gabarit mais aussi par sa rigueur dans le travail. Fatamba Sissoko, ancien
entraîneur adjoint du Sigui de Kayes, se souvient d’un homme qui a consacré une
bonne partie de sa vie au sport. «J’ai connu Issaka Diallo en 1984. à l’époque,
il était arbitre fédéral. Ensuite, il a passé son diplôme de 1er degré entre
1987 et 1988. Makouaza a été d’un grand apport pour le Sigui.
Il a accompagné et aidé notre équipe à préparer
les compétions tant sur le plan national qu’à l’échelle internationale», a témoigné
Fatamba Sissoko, la gorge nouée. Ancien sociétaire de la défunte équipe du
Stade de Kayes, Boubacar Gaye dit Kayel connaissait également bien l’illustre
disparu et entretenait de bons rapports avec lui. «Makouaza, était un frère et
un ami. Nous avons joué ensemble au Stade de Kayes en 1977. Après les entraînements,
c’est lui qui m’amenait à moto à la maison à Kayes N’Di. Je me rappelle encore,
il avait une BBRS qu’il a gardée jusqu’à sa mort. C’est lui qui m’a attribué le
surnom Kayel qui signifie un habitant du quartier de Kayes N’Di.
Il était très
connu à Kayes et a guidé les premiers pas d’un nombre incalculable de jeunes
dans le sport», a confié Boubacar Gaye. Quant à Youssouf Bamana, président de
la Commission régionale des arbitres de Kayes, il a dit que Makouaza était un
grand leader et un rassembleur. «Il (Issaka Diallo, ndlr) a été un exemple pour
la jeune génération. Même avant-hier (samedi 29 juillet, ndlr), Issiaka Diallo était
au terrain. C’est un grand passionné de football et un grand arbitre qui vient
de nous quitter», a souligné Youssouf Bamana. La directrice régionale de l’ORTM
Kayes, Kansoutou Kanouté a également salué la mémoire d’un grand serviteur du
sport malien. «Il a beaucoup fait pour ce pays, en tant qu’enseignant et
sportif.
Lui et moi, on
s’appelait régulièrement au téléphone et on échangeait souvent sur nos
productions. Il aimait les gens qui travaillaient bien. En tant qu’enseignant
chargé des cours d’histoire-géographie, il n’hésitait pas à nous faire des
observations. Je l’avasi récemment rencontré pour une interview en vue de la réalisation
d’un dossier sur les retraités et le Sigui de Kayes. C’était un homme sociable,
gentil et ouvert», a dit notre consœur.
Les obsèques de l’ancien arbitre international se sont déroulées le lundi 31 juillet dans son village natal de Bengourou, en présence d’une foule nombreuse composée des autorités sportives, administratives, politiques et traditionnelles de la Région de Kayes. Issiaka Diallo laisse derrière lui une veuve et 5 orphelins.
Dors en paix Makouaza!
Bandé Moussa SISSOKO / AMAP - Kayes
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