Espace Asecna : Les vols ont repris samedi

Après 24 heures d’interruption partielle, les vols ont totalement repris samedi 24 septembre au niveau des Aéroports du Mali. Le Syndicat des contrôleurs de la circulation aérienne au Mali, la section malienne de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens (Usycaa), qui avait décidé d’observer une grève de 72 heures à compter du vendredi 23 septembre, a finalement suspendu son mot d’ordre le lendemain samedi.

Publié lundi 26 septembre 2022 à 06:35
Espace Asecna : Les vols ont repris samedi

La suspension de ce mouvement d’humeur qui avait pour «conséquence la paralysie du mouvement des aéronefs desservant la plupart des 17 pays membres de l’espace aérien de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna)», est consécutive à des mesures drastiques que la direction générale de l’Asecna envisageait de prendre.

En effet, le mémorandum d’échange interne n° 2022/1000/U/Asecna/DGDD, signé le 21 septembre  dernier, avait donné «mandat spécial» à toutes les directions de mettre en œuvre une «action attendue». «Dans le cadre de la gestion de la grève des contrôleurs aériens, je donne par ce mandat spécial, pleins pouvoirs aux représentants de l’Asecna pour identifier tous les agents grévistes et prendre les mesures conservatoires nécessaires (suspension du contrat, licenciement, poursuites judiciaires et toutes autres sanctions prévues par le statut unique du personnel et ses annexes), avait instruit le directeur général. En particulier, tout agent réquisitionné et qui ne respecte pas la décision des autorités nationales doit être immédiatement interdit d’accès à l’aéroport et suspendu en attendant son licenciement par le mécanisme statutaire appropriée», insistait Mohamed Moussa.

En lieu et place, les grévistes proposaient l’observation du service minimum. Qui, selon le statut unique de l’Asecna, concerne uniquement le contrôle des vols militaires, présidentiels ou gouvernementaux, humanitaires, les évacuations sanitaires…obligeant les responsables nationaux de l’Asecna à s’exécuter. «Le premier responsable de l’Asecna au Mali a demandé aux agents de libérer la salle de contrôle. Le secrétaire général du Syndicat a été suspendu et il a demandé de retarder nos salaires du mois de septembre…», déplorait le secrétaire administratif du Syndicat des contrôleurs de la circulation aérienne au Mali. Moussa Diakité intervenait vendredi dans une interview relayée sur les réseaux sociaux pour dénoncer ces mesures qu’il juge «anticonstitutionnelles».

La grève est un droit constitutionnel pour les travailleurs, concède la ministre des Transports et des Infrastructures, membre du Conseil des ministres de l’Asecna, dans un communiqué publié samedi. «Il est toutefois loisible pour l’autorité publique de prendre des mesures pour limiter ses effets dans les services essentiels et les secteurs vitaux des professions, afin de préserver le déroulement normal de l’économie nationale», se défendait Mme Dembélé Madina Sissoko. Assurant les usagers des services aériens qu’après concertation avec les responsables des structures du secteur aéronautique des pays membres de l’Asecna, les mesures alternatives ont été prises pour permettre une reprise du trafic aérien, dans une certaine mesure, au départ et à destination du Mali, à compter de ce jour, samedi 24 septembre 2022, elle en appelait au «sens de responsabilité des grévistes».

Sens de responsabilité et patriotisme qui a visiblement manqué à ces travailleurs. Car 24 heures après l’observation du mot d’ordre de grève, le Premier ministre par intérim allait prendre la parole à la 77è Assemblée générale des Nations unies pour dénoncer les violations systématiques et répétitives de notre espace aérien par la France. Il faut rappeler que leur mission est d’assurer la sécurité aérienne du Mali en fournissant des services nécessaires à cet effet comme la prise en charge des aéronefs qui doivent se poser ou survoler le sol malien. Cela à travers le Centre de contrôle régional de Bamako, les tours de Mopti et de Gao.

Donc,  ils ont pourtant conscience des graves effets néfastes de cette grève pour notre pays. Il faut préciser que les revendications des grévistes ont trait à l’amélioration des conditions de vie, de travail et au renforcement des capacités opérationnelles...

Cheick Moctar TRAORE

Lire aussi : Développement des secteurs avicole et aquacole : Les ambitions du pdiraam phase 2 dévoilées

Le budget prévisionnel 2026 du Programme de développement intégré des ressources animales et aquacoles au Mali (Pdiraam-phase 2) est estimé à environ 5,64 milliards de Fcfa..

Lire aussi : Extraction d’or dans les cours d'eau : Fini le laxisme !

La journée du vendredi 12 décembre 2025 marque la fin des opération de traque, de saisie et de destruction des engins artisanaux servant à la recherche de l’or dans les cours d'eau et sur leurs rives bordant les forêts, dans la Région de Bougouni. Plus d’une centaine de dragues et de machi.

Lire aussi : 90è session du Conseil d’administration de la BDM- SA : Le budget d’investissement et d’exploitation examiné par les administrateurs

Pour la 90è session du Conseil d’administration de la Banque de développement du Mali (BDM-SA), tenue samedi dernier dans ses locaux, les administrateurs ont examiné en premier lieu le budget d’investissement et d’exploitation qui permet à l’institution d’assurer la continuité de ses .

Lire aussi : Le chef de l’État reçoit les ministres de l’Économie et des Finances de la Confédération

En marge de leur rencontre, les ministres de l’Économie et des Finances de la Confédération des États du Sahel (AES) venus à Bamako pour les travaux de l'assemblée consultative de la Banque confédérale d'investissement et de développement (Bcid-AES) ont été reçus, hier dans l’après-.

Lire aussi : Marché des céréales sèches : Les nouvelles récoltes font baisser les prix

À la date du lundi 8 décembre, au Grand marché de Bamako, le sac de 100 kg de mil est vendu à 20.000 Fcfa contre 22.500 Fcfa avant. Le sac de 100 kg de riz Gamiyaka, cédé auparavant à 45.000 Fcfa, se négocie désormais autour de 40.000 Fcfa.

Lire aussi : #Mali : Les autorités de Kita s’approprient la stratégie nationale de lutte contre la corruption

Le gouverneur de la Région de Kita, Daouda Maïga, a présidé en début de semaine une session de vulgarisation de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et de son plan d’actions 2023-2027..

Les articles de l'auteur

Taille du bilan, volume des dépôts et des crédits : La BMS classée meilleure banque du Mali en 2024

Avec un total bilan estimé à 1.712,062 milliards de Fcfa, la BMS a enregistré des dépôts évalués à 791,429 milliards de Fcfa et un montant total de crédit ayant atteint 943,599 milliards de Fcfa.

Par Cheick Moctar TRAORE


Publié mardi 05 août 2025 à 09:35

4è Conférence internationale sur le financement du développement : Participation remarquable de la délégation malienne

Procédant à la clôture des travaux à Séville, le Chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, s’est réjoui de l’adoption de «L’Engagement de Séville».

Par Cheick Moctar TRAORE


Publié vendredi 04 juillet 2025 à 07:51

Coopération Mali-Espagne : Bientôt la tenue de la commission mixte

L’annonce a été faite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, à l’issue de son audience avec son homologue espagnol, José Manuel Albares Buen, hier à Séville en Espagne.

Par Cheick Moctar TRAORE


Publié jeudi 03 juillet 2025 à 08:36

Le premier ministre reçoit la directrice Sahel et Afrique de l’Ocde

En matière de gouvernance publique, la disponibilité de données, d’analyses et de bonnes pratiques est essentielle pour prendre des décisions à même d’impacter positivement le quotidien des populations..

Par Cheick Moctar TRAORE


Publié jeudi 03 juillet 2025 à 08:35

4è Conférence internationale sur le financement du développement : Comment faire de la dette souveraine un facteur de développement ?

La problématique a été débattue hier par décideurs, patrons d’institutions de financement et experts… Ils conviennent tous de l’urgence de réformer l’architecture de la dette souveraine et de la suspension du service de dette en cas de crise.

Par Cheick Moctar TRAORE


Publié jeudi 03 juillet 2025 à 08:33

4è Conférence internationale sur le financement du développement : L’AES invite les bailleurs à intégrer la dimension sécurité

Sans la sécurité et la stabilité, aucun objectif de développement ne pourrait être atteint. C’est pourquoi, les pays de la Confédération des États du Sahel (AES) consacrent le 1/4 de leur budget à cette question. C’est le message que leurs ministres des Affaires étrangères ont fait passer hier en marge des travaux de la deuxième journée de la 4è Conférence internationale sur le financement du développement à Séville (Espagne).

Par Cheick Moctar TRAORE


Publié mercredi 02 juillet 2025 à 08:09

Le Premier ministre Abdoulaye Maïga : «Notre engagement est de faire de la Confédération AES une puissance régionale panafricaniste»

L’un des temps forts de cette première journée a été le débat général qui a vu des dizaines de Chefs d’État et de gouvernement se succéder au pupitre pour exposer leur vision du développement et de son financement. L’honneur est revenu au Premier ministre Abdoulaye Maïga de porter la voix de la Confédération des États du Sahel (AES) au nom des présidents de nos trois pays..

Par Cheick Moctar TRAORE


Publié mardi 01 juillet 2025 à 07:59

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner