Depuis l’éclatement de la crise en 2012, notre pays n’a signé aucun contrat de recherche
Cette décision a été validée, hier à la Primature, par le
Conseil de cabinet. La rencontre a porté sur des dossiers portant recherche et
exploitation pétrolière, gazière ou d’hydrogène, présentés par le département
des Mines, de l’énergie et de l’Eau. Au sortir du Conseil, le ministre Lamine
Seydou Traoré, s’est montré satisfait en attendant l’exploitation pétrolière ou
gazière dans notre pays.
Depuis l’éclatement de la crise en 2012, notre pays n’a signé
aucun contrat de recherche. Pis, toutes les sociétés étrangères se sont retirées
en invoquant le cas de force majeure. En 2015, il y a eu une réforme de la loi
pétrolière mais qui n’a pas suffi à attirer les investisseurs. La preuve, de
cette date à nos jours, aucun contrat de recherche pétrolière ou gazière n’a été
signé au Mali.
En tenant compte de cette situation et dans la perspective
de relancer le secteur pétrolier, selon le ministre Traoré, le gouvernement de
Transition, à la suite de la rectification, a procédé à la relecture de la loi
pétrolière. Ce qui a abouti à modifier la loi pétrolière pour adapter son décret
d’application et le contrat type de partage adopté en juin 2022.
Cette réforme a commencé à porter ses fruits. « Parce
que nous avons eu déjà trois manifestations d’intérêts de trois sociétés,
toutes maliennes. Cela est un bonheur, car les retombées seront essentiellement
maliennes, après la découverte des richesses», s’est réjoui le ministre des
Mines, de l’énergie et de l’Eau.
Il s’agissait pour nous, précisera-t-il, d’examiner et de
faire en sorte que le contrat type de partage qui va être signé avec ces sociétés
puisse permettre d’apporter de meilleures retombées possibles au pays. En cas
de découverte de pétrole, de gaz ou d’hydrogène et lorsque l’exploitation va
commencer.
Autrement dit, le gouvernement a opté pour le contrat de partage de
productions, conformément au décret type déjà validé en Conseil des ministres,
qui accorde des facilités pour la recherche. Mais aussi qui assure à notre pays
les meilleures retombées en cas de découverte du pétrole ou lorsque
l’exploitation va commencer.
Lamine Seydou Traoré a expliqué que notre pays a prévu deux
options pour ce faire. La première consiste à faire payer les sociétés une
redevance sur leur chiffre d’affaires dès l’exploitation du pétrole, du gaz ou
de l’hydrogène. «Le plafond exigé par la loi est de 15%», a-t-il précisé. Déjà,
le gouvernement est parvenu à faire
accepter à tous les investisseurs que cela soit le taux plafond
applicable.
En plus de cela, a expliqué
le ministre Traoré, l’état a décidé de ne plus évoluer dans le contrat de
concession mais plutôt celui de partage de production. «Le taux de partage va
de 20 à 40% pour l’état», a révélé Lamine Seydou Traoré.
Oumar DIAKITE
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