Pr Augustin Tionkani
Théra
«Il n’y a pas d’âge pour
contracter l’herpès génital puisqu’il se transmet pas uniquement par voie
sexuelle. La maladie peut se transmettre par proximité, c’est à dire le virus
peut infecter d’autres endroits tels que les lèvres, les plis inguinaux et le
rectum», détaille le toubib, tout en précisant que les filles sont plus touchées
que les garçons surtout au contact des objets souillés car elles ont un organe
génital qui est toujours humide.
Par
contre, les manifestations sont plus
brillantes chez l’homme puisque l’organe génital masculin sèche beaucoup et peut craqueler en
provoquant des fissures avec une sensation de brûlure. C’est ce qui fait que l’homme consulte en premier.
Pour le gynécologue, les
partenaires multiples, les rapports sexuels sans protection sont des facteurs
de risque de l’herpès génital. Une particularité de cette maladie est qu’il y a
une résurgence du virus dans l’organisme chez les personnes à immunité abaissée.
Il s’agit précisément des personnes à immunodéficience, des personnes âgées ou
des personnes qui prennent des médicaments pour déprimer leur système
immunitaire pour telle ou telle raison.
Dans ce cas, le virus n’est pas expulsé
totalement, la maladie peut recommencer et cela sans nouveau contact. C’est ce
qui fait que certaines personnes font plusieurs épisodes d’herpès.
Selon le Pr Augustin Tionkani Théra,
le virus de l’herpès génital crée une inflammation des muqueuses suivie d’une
desquamation. L’inflammation provoque des brûlures et la desquamation fait que
la peau craquelle. Cela entraine souvent une sensation de brûlure à l’endroit
concerné. «C’est ce qu’on constate très souvent sur les lèvres. Quelque fois
des petites fissures souvent saignantes au niveau génital avec une sensation de
brûlure», explique le spécialiste.
L’herpès n’est ni sensible aux
antibiotiques ni aux autres traitements.
Pour le traitement, le Pr Théra préconise une hygiène intime et
surtout des antiviraux contre le virus.
Il insiste surtout sur le fait que le traitement doit concerner le couple. «Avec les foyers polygames) il faut beaucoup de
sensibilisation. C’est pourquoi, les médecins doivent être psychologues à ce
niveau et essayer de contacter l’homme puis prescrire les ordonnances à toutes
les femmes. Souvent, la femme qui consulte n’est même pas la source du problème»,
révèle t-il.
Selon le Pr Augustin Tionkani Théra, il faut sensibiliser les malades et bien former le personnel soignant sur les signes de l’herpès génital. D’après lui, si la maladie est sous diagnostiquée, cela complique beaucoup le traitement.
Fatoumata NAPHO
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