Les dispositions sont prises pour assurer la continuité des prestations essentielles
Ce dernier est détenu à la Maison centrale d’arrêt de Bamako (MCA) dans le cadre d’un litige foncier. Le personnel de l’établissement hospitalier explique ne plus accueillir de nouveaux malades en consultation ou en hospitalisation, mais a promis de s’occuper des malades admis en hospitalisation avant le déclenchement de la grève. Les travailleurs entendent ainsi protester contre «l’arrestation irrégulière» de leur collègue.
Dans une lettre adressée au directeur général du CHU Gabriel Touré, après une Assemblée générale tenue vendredi, le secrétaire général du comité syndical, Pr Loséni Bengaly, précise que cet arrêt de travail se prolongera jusqu’à la libération de leur collègue. Toutefois, il assure que «des mesures seront prises pour garantir la continuité des prestations essentielles, notamment la prise en charge des patients déjà hospitalisés, conformément aux dispositions réglementaires». Le syndicat espère sur un dénouement rapide de la crise et réaffirme sa «volonté de contribuer à un fonctionnement apaisé de l’hôpital dans l’intérêt des travailleurs et des patients».
Samedi dernier, le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) du Mali a exprimé, dans un communiqué, sa profonde préoccupation à la suite de l’incarcération du Pr Broulaye Samaké, anesthésiste-réanimateur au CHU Gabriel Touré, placé sous mandat de dépôt à la Maison centrale d’arrêt de Bamako (MCA) dans le cadre d’un litige foncier. «L’information est parvenue au CNOM alors que le Pr Samaké se trouvait déjà en détention.
En réponse, une délégation a été dépêchée pour lui rendre visite et évaluer ses conditions de détention, en collaboration avec le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH)», indique le communiqué. Le CNOM appelle l’ensemble de ses membres «à faire preuve de proactivité et apporte son soutien à toute initiative légale visant à obtenir la relaxe» de leur collègue. Il invite, par ailleurs, ses membres à rester mobilisés et vigilants pour d’éventuelles actions futures dans le cadre légal.
Oumar SANKARE
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