La Cour administrative d’appel de Bamako qui est logée dans
les locaux de la Cour d’appel de la capitale, doit mettre fin à l’une des
insuffisances notoires de notre système judiciaire, à savoir l’absence de droit
d’appel devant une juridiction de second degré contre les décisions
rendues par les tribunaux administratifs. Elle met également fin à
l’hypothétique option entre le déni de justice et l’illégalité, contraignant la
Section administrative de la Cour suprême à connaitre de l’appel interjeté
contre les décisions des tribunaux administratifs.
Selon le ministre de
la Justice et des Droits de l’Homme, l’exercice des voies de recours devant la
Cour administrative d’appel participe d’un accès qualitatif des justiciables à
la justice. Pour Mahamadou Kassogué, l’opérationnalisation de cette Cour va
permettre à la Section administrative de la Cour suprême de se limiter à son
rôle de juridiction de cassation des décisions frappées de pourvois, rendues
par la Cour administrative d’appel.
«Cela a l’avantage de
réduire considérablement le volume des affaires de cette section qui reste
compétente pour statuer en premier et dernier ressort, dans des matières qui
sont limitativement énumérées», a précisé le Garde des Sceaux, qui a soutenu
que notre système de justice administrative va connaitre un changement
qualitatif qui se traduira par une meilleure garantie des droits des
justiciables, une célérité dans le traitement des dossiers et une amélioration
de la qualité ainsi que de l’efficacité des décisions rendues.
Comme toute nouvelle
juridiction, la Cour administrative d’appel de Bamako a besoin de toutes les
attentions nécessaires pour accompagner ses premiers pas, à un moment où la
soif de justice de nos concitoyens dans ce domaine est grandiose et
urgente. Face à la lourde et exaltante responsabilité qui incombe aux membres
de cette Cour, le ministre Kassogué a assuré qu’ils peuvent compter sur le
soutien et l’appui du département.
Déjà, les initiatives sont en cours pour renforcer les capacités des magistrats affectés au niveau de cette juridiction à travers une série de formations sur l’adaptation au changement, notamment à l’Institut national de formation judiciaire. Cette nouvelle Cour est présidée par le magistrat Diougal Cissé. Il est accompagné par huit conseillers et deux rapporteurs.
Oumar DIAKITE
Le fleuve Bakoye, autrefois fierté des populations riveraines et source de vie, est devenu aujourd’hui une source de danger, arborant une teinte beige, reflet des déversements chimiques continus, selon le constat des riverains..
La 1ère session de la chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Sikasso qui a démarré, lundi dernier, se poursuivra jusqu’à vendredi prochain. La session jugera cinq dossiers à savoir un cas de meurtre et quatre cas d’atteinte sexuel (viols et pédophilies)..
La session inaugurale de deux jours ouverte hier à cet effet se penchera sur les principales préoccupations de nos compatriotes à l’extérieur avec des recommandations pour une meilleure gouvernance migratoire.
Une trentaine d’agents du Médiateur de la République suivent une formation de perfectionnement en rédaction administrative dispensée par l’École nationale d’administration (ENA). Cette session de cinq jours, présidée par le Médiateur de la République, Mme Sanogo Aminata Mallé, a déb.
Dans une vision globale, l’architecture est reconnue comme l’art de concevoir, d’organiser les espaces et les bâtiments. Le texte adopté par l’organe législatif renforcera le niveau de formation dans le domaine, mais aussi son accréditation dans notre pays et l’espace Uemoa.
Les Forces armées maliennes (FAMa) continuent avec abnégation leur mission d’escorte des camions transportant du carburant dans notre pays. C’est ainsi que dans le cadre d'une mission d'appui aérien au profit d'un convoi de carburant sur l'axe Kadiana-Kolondiéba-Bougouni, l' aviation a effec.