Quelques heures seulement après la libération des otages civils à Nioro du Sahel, deux autres parmi les forces de sécurité ont été libérés, lundi dernier, des mains des groupes armés terroristes. Il s'agit du Sergent-chef de police Abdrhamane Dembélé et du Sergent de police Boubacar Dabo. Les deux ex-otages ont été reçus, hier au palais de Koulouba, par le Président de la Transition, le Général d'armée Assimi Goïta. C’était en présence du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général de division Daoud Aly Mohammedine.
Au terme de la rencontre, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a déclaré être venu rendre compte au Chef de l’état de l'arrivée effective des deux ex-otages. D'après le Général de division Daoud Aly Mohammedine, ces deux sous-officiers de la police nationale avaient été enlevés, le 6 août dernier, au niveau de Bambara-Maoudé sur l'axe Tombouctou-Douentza.
«Par la grâce de Dieu et l'implication de l'ensemble des Forces de défense et de sécurité, singulièrement l'implication des services de renseignements, ils ont été libérés », a-t-il déclaré. Et de poursuivre : « nous sommes venus les présenter physiquement au Chef de l'État, qui leur a prodigué de conseils».
Selon le ministre Daoud Aly Mohammedine, quand on opte pour la vie militaire, on encourt certains risques. Il dira que les deux ex-otages regagneront leurs familles après une prise en charge par une équipe médicale, notamment des psychologues. Il a ensuite salué le dénouement heureux de cet enlèvement, avant d’assurer que les Forces de défense et de sécurité continueront à lutter contre le terrorisme.
Ils regagneront leurs familles après une prise en charge par une équipe médicale
Le patron du département en charge de la Sécurité a indiqué que les cas d’enlèvement ne vont en rien dérouter les Forces de défense et de sécurité de leur mission régalienne de défense opérationnelle du territoire, de protection des personnes et de leurs biens.
Le Général de division Daoud Aly Mohammedine a, par ailleurs, émis une pensée pieuse pour certains de ses frères d'armes toujours otages. «Nous sommes avec eux et toutes les dispositions sont en train d'être prises pour qu'ils puissent eux aussi recouvrer la liberté et leur dignité», a-t-il assuré.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a présenté, par la même occasion, ses condoléances aux familles de ceux qui ont perdu la vie dans les geôles de ces groupes armés terroristes.
Bembablin DOUMBIA
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