Les Mauritaniens (en blanc) ont désormais un pied et demi en phase de poules
Une défaite aux allures d’humiliation. Le Réal
a subi, samedi dernier devant son public, l’un des revers les plus
retentissants de son histoire dans les compétitions africaines des clubs,
s’inclinant sur le score sans appel de 3-0 contre le FC Nouadhibou de la
Mauritanie, au compte des matches aller du dernier tour des éliminatoires de la
Ligue des champions d’Afrique, encore appelée C1.
Qui aurait imaginé une telle
contre-performance des pensionnaires de Djicoroni-Para impressionnants
vainqueurs face à Coton sport de Garoua au tour précédent (0-0, 0-2) et après
le sacre de l’équipe en championnat ? Disons-le sans détours, personne au Mali,
n’aurait imaginé une telle déroute des Scorpions, surtout face à un modeste
adversaire comme le FC Nouadhibou qui n’a aucune référence dans les
compétitions africaines des clubs. Après cette grosse désillusion peut-on ou
doit-on encore attendre à quelque chose pour la manche retour ? Même si le
football n’est pas une science exacte et que chaque match a ses vérités, il faut
dire clairement que les supporters maliens n’ont plus rien à espérer de la
Ligue des champions cette année.
Pour renverser la vapeur en Mauritanie, le
Réal doit, en effet, s’imposer sur le même score de 4-0 sur terrain adverse ou
à défaut, l’emporter 3-0 et avoir droit à la séance des tirs au but. Le rêve
est toujours permis, mais si l’on en juge à travers la copie du match livré
samedi au stade du 26 Mars, on peut dire sans risque de se tromper que c’est
mission impossible pour le capitaine Drissa Diarra et ses coéquipiers. À
l’image de ce petit garçon de 7 ans, de nombreux supporters réalistes ont
quitté l’arène de Yirimadio en larmes et passeront sans doute plusieurs jours,
voire plusieurs semaines à se poser des questions sur le cauchemar vécu samedi à
l’occasion de ce match contre le FC Nouadhibou.
Quelques jours avant de débarquer au Mali avec
ses joueurs, l’entraîneur du FC Nouadhibou, Lopez Garay Aritz avait pourtant
prévenu : «Nous savons ce que nous avons à faire à Bamako, c’est obtenir
un résultat positif pour ensuite terminer le boulot chez nous», a confié le
technicien espagnol à la presse mauritanienne.
Lopez Garay Aritz a bien joué le coup et donné
une véritable leçon de coaching à son homologue malien, Nouhoum Diané. En
première période, la stratégie de l’entraîneur du FC Nouadhibou a consisté à
empêcher le Réal de jouer son football, en quadrillant bien le terrain et en
exerçant un pressing haut sur son adversaire.
Et après la reprise, alors que ses joueurs
menaient 1-0 au tableau (but du milieu de terrain Oumar Mangane, 37è min), le
technicien espagnol intègre son redoutable buteur Sidi Bouna Amar Sidi Amar.
Quinze minutes suffiront au renard des surfaces pour envoyer deux flèches
mortelles aux Scorpions et réduire en silence le maigre public du stade du 26
Mars (73è et 88è min). On appelle ça un coaching payant. Le technicien Nouhoum
Diané et ses joueurs n’avaient plus que leurs yeux pour pleurer.
«Je suis déçu du résultat du match, ce n’est
pas pour trouver une excuse mais je ne devrais pas être là aujourd’hui (samedi,
ndlr) pour diriger ce match parce que je suis malade. C’est à cause de la
maladie que j’ai passé tout le match sur le banc, sans me lever une seule
fois», a confié Nouhoum Diané après la rencontre, avant de se projeter sur la
manche retour. «Il reste un autre match, nous croyons en nous, les Mauritaniens
sont venus gagner chez nous, nous pouvons également aller faire la même chose
chez eux. Nous présentons nos sincères excuses au public malien».
Dans le camp adverse, Lopez Garay Aritz a
salué le résultat et félicité ses joueurs mais refuse de parler de
qualification pour la phase de poules. «Nous sommes venus pour faire un
résultat positif, c’est donc mission accomplie. Il fallait être soudé parce que
le Réal a des individualités, les joueurs sont bons et après c’est le collectif
qui a fait le travail. On n’a pu faire la différence, c’est bien qu’on ait
gagné 3-0, mais il reste encore 90 minutes et rien acquis. Notre objectif est
de rentrer en Ligue des champion et devenir le premier club mauritanien à
réaliser cet exploit», a déclaré le technicien espagnol en conférence de
presse.
Le match retour est prévu le 1er octobre en Mauritanie et il faut s’attendre à une grande fête à Nouadhibou en cas de qualification des hommes de Lopez Garay Aritz. Selon nos informations, le président du club a promis de donner une prime spéciale de 6 millions de Fcfa à chaque joueur si le capitaine Moulaye Ahmed Khalil et ses coéquipiers franchissent ce dernier tour des éliminatoires de la lucrative Ligue des champions.
Samedi 16 septembre au stade
du 26 Mars
Réal-FC Nouadhibou : 0-3
Buts d’Oumar Mangane (37è min) et de Sidi Bouna Amar Sidi Amar (73è et 88è min).
Arbitrage du Béninois Adissa Ligali, assisté de ses compatriotes, Koudogbo Augustin Kougbemede et Kodjori Ogoudedji.
Réal : Alassane Diallo, Nankoma Keïta,
Cheickna Diakité (Moussa Sylla, 75è min), Raye Cissé, Nouhou Cissé, Cheick
Keïta (Ibourahima Sidibé, 59è min), Drissa Diarra (cap), Fousseyni Koné,
Nouhoum Cissé (Mamadou Sacko, 59è min), Yaya Sangaré, Moussa Koné.
Entraîneur : Nouhoum Diané.
FC Nouadhibou : Babacar Diop, Nouh Mohamed El Abd, Ely Bowba, Abderrahim Makran (Ibrahim Gadiaga, 63è min), El Hassen Teguedi (Issa M’Bareck, 79è min), Moulaye Ahmed Khalil (cap), Oumar Mangane, Mohamed Said, El Hacen Lemrabott, Demine Saleck, Abdalahi Oubeid (Sidi Bouna Amar Sidi Amar, 62è min). Entraîneur : Lopez Garay Aritz.
Djeneba BAGAYOGO
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