La bonne nouvelle a été annoncée par Pr Ibrahima Tékété,
gynécologue obstétricien qui invite toute la population à adhérer à cette
vaccination qui permettra de réduire les dégâts que cause le cancer. «En
couplant la vaccination au dépistage, on peut réduire de façon drastique le
cancer du col de l’utérus et des seins», a déclaré le fervent acteur de la
lutte contre le cancer. C’était à la faveur d’une conférence de presse que le Réseau
des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement
(Remapse-Mali) a organisée, jeudi dernier. La rencontre entrait dans le cadre
des activités de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, célébrée le 4 février
de chaque année.
Selon le Pr Tékété, la lutte contre le cancer nécessite l’apport de tout un chacun, notamment le développement d’initiatives privées. Car, a-t-il souligné, l’État seul ne peut mener ce combat. Pour lui, il faut des stratégies novatrices comme le programme Weekend-end 70 mis en place par les femmes d’Orange Mali. Seule façon, selon lui, d’instaurer et garantir une couverture universelle de la maladie. Avant de prôner d’investir dans les centres de santé.
Pour ce faire, les initiatives privées peuvent
être mises à contribution pour doter, par exemple, chaque commune d’une unité
de radiothérapie. «Il faut qu’on aille vers cela, une unité de radiothérapie
pour 1 million d’habitants», a préconisé Pr Tékété. Mais «nous n’avons qu’une
seule radiothérapie pour tout le Mali», a-t-il déploré. C’est ce qui fait que
la maladie gagne du terrain, car le temps d’attente pour le traitement est long
et entre temps le virus gagne du terrain.
Parlant du cancer du col de l’utérus, le spécialiste
a révélé que la probabilité pour qu’une femme contracte cette maladie, au cours
de sa vie, est de 80%. Et d’ajouter que devant tout saignement anormal, il faut
penser à un cancer du col de l’utérus. Le gynécologue a surtout invité les
femmes à la prévention de ces deux cancers car seule la prévention peut vaincre
la maladie. Il leur suggerera de se faire dépister chaque année et de se faire
une autopalpation des seins. Il a invité le personnel de santé à toujours
palper les seins des femmes après le dépistage du col de l’utérus.
Son collègue Dr Diakaridia Koné a, lui, mis l’accent sur la prévention. Il a notamment soutenu que le cancer du col de l’utérus peut être évité par le dépistage. Par rapport au cancer du sein, c’est la palpation. «Il ne faut pas donner la chance à ces deux maladies de s’installer et même d’abréger l’espérance de vie», a-t-il conseillé. Pour la coordinatrice nationale du Remapsen-Mali, le combat doit être commun pour barrer la route à cette affection. Mme Fanta Diakité a assuré que son organisation s’attèlera à informer et sensibiliser la population sur les dangers de cette maladie. Elle s’est engagée à organiser, très prochainement, une campagne de dépistage et de sensibilisation.
Fatoumata NAPHO
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