Les autorités maliennes ont réalisé des investissements importants pour offrir une meilleure santé aux Maliens atteints du VIH et du Sida
À l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré, vendredi dernier au Centre international des conférences (CICB), la Journée mondiale de lutte contre le Sida. La lutte contre le Sida nécessite désormais un engagement ou l’implication des communautés. C’est pourquoi cette année l’édition 2023 de la journée de lutte contre le VIH Sida a choisi comme thème : «Confier le leadership aux communautés». Une occasion pour confier le leadership aux communautés.
La cérémonie était présidée par le représentant du président de la Transition et ministre secrétaire général de la présidence, Alhousseyni Diawara. C’était en présence du secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Sida (HCNLS), Dr Ichiaka Moumouni Koné, du coordonnateur du Système des Nations unies, Alain Noudéhou, de l’ambassadrice des États-Unis au Mali, Mme Rachna Korhonen. Était également présente l’ambassadrice de la lutte contre le Sida et célèbre chanteuse, Coumba Gawlo Seck.
Pour Alhousseyni Diawara «Confier le leadership aux communautés» met en évidence l’importance du leadership communautaire pour atténuer les inégalités économiques, sociales, culturelles et juridiques qui ont contribué à prolonger l’épidémie du VIH et du Sida au Mali et ailleurs. Il a estimé que c’est en remédiant à ces inégalités par un leadership assuré que nous pourrons améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le virus et éliminer le VIH d’ici l’horizon 2030 comme menace pour la santé publique.
Le Mali a lancé son Cadre stratégique national de lutte contre le VIH pour la période (2022-2026) dans le but d’accélérer la prévention, le diagnostic et le traitement des infections sexuellement transmissibles afin de réduire les effets de ces infections sur la population. Il a indiqué que notre pays n’a cessé de se mobiliser pour contrôler la propagation de ce fléau en mettant en place une stratégie nationale, combinée à des mécanismes de lutte. Grâce à l’engagement politique de haut niveau du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta et le gouvernement. Le gouvernement a réalisé des investissements importants pour offrir une meilleure santé aux Maliens atteints du VIH et du Sida. Et d’ajouter qu’il convient de prendre les dispositions utiles pour une utilisation efficiente des ressources avec la mise en œuvre effective des interventions pour le renforcement et la diversification de l’offre de dépistage et le suivi biologique des malades.
La présidente du Réseau malien des personnes vivant avec le VIH Sida (RMAP+), Mme Mariam Touré, a expliqué que notre pays accuse un grand retard dans la lutte contre la pandémie. Selon elle, seulement 58% connaissent leur statut. La prévention de la transmission mère-enfant et la prise en charge pédiatrique ne sont pas exécutées à hauteur de souhait. Et d’étayer son point de vue avec des statistiques. 740 enfants ont été infectés en 2020, 729 en 2021 et 846 en 2022.
Aussi la gratuité des médicaments dépend complétement des financements des Partenaires techniques et financiers. Pour relever ces défis et soulager cette population, elle a recommandé aux autorités de renforcer l’octroi des financements aux organisations de lutte contre le Sida, augmenter les fonds domestiques afin que le pays soit indépendant. Mais elle a surtout insisté sur le dépistage systématique des femmes enceintes afin de réduire le nombre d’enfants naissant avec la maladie.
Pour le secrétaire exécutif du HCNLS, dans la lutte contre le VIH et le Sida, il ne reste qu’un petit écart qui est buté à un relâchement. Celui-ci est constaté à travers plus de 6.000 nouvelles infections en 2022, soit environ 17 nouvelles infections par jour.
Pour ce faire, le coordonnateur des Nations unies a dit qu’il est possible de mettre fin au VIH et au Sida d’ici 2030, mais uniquement en libérant le potentiel du leadership des communautés. Pour lui, les communautés peuvent jouer un grand rôle dans cette lutte. La chanteuse Coumba Gawlo Seck aussi a témoigné de l’utilité des artistes dans ce combat. L’ambassadrice de la lutte contre le Sida a soutenu que la lutte contre cette maladie est l’affaire de tous. Elle a aussi déclaré que son pays est engagé auprès du Mali pour mener cette lutte surtout avec son programme : «maintenir le contrôle de la pandémie».
Fatoumata NAPHO
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