Les administrateurs se prononcent sur différents sujets inscrits à l’ordre du jour de la session
La
cérémonie était présidée par le secrétaire général du ministère de la Santé et
du Développement social, Dr Abdoulaye Guindo, en présence du directeur général
de l’INSP, Pr Ibrehima Guido. Les
administrateurs se sont prononcés sur différents sujets inscrits à l’ordre du
jour de la session. Le directeur général de L’INSP a indiqué que les épidémies
de Dengue et Zika ont retenu l’attention des populations durant l’année 2023 et
en ce début d’année 2024. À cela, s’ajoutent les conséquences de la Covid-19.
Sur
le plan financier, a-t-il souligné, l’exercice 2023 a été marqué par une
restriction budgétaire avec comme conséquences pour l’INSP, le déficit du
financement structurel des activités de recherche et l’insuffisance de budget
d’investissement. Pour autant, détaillera le directeur général, le bilan est à
hauteur d’espérance. À titre d’illustration, en termes de mise en œuvre des réformes
entreprises par le département en charge de la Santé, l’INSP a validé un
certain nombre de documents stratégiques, notamment le Manuel de procédures
administratives, opérationnelles, financières et comptables de l’INSP, celui de
qualité du laboratoire et les manuels des opérations d’urgence.
Il y a eu aussi
le Plan stratégique DOUSP 2023-2027, le Plan d’actions national de lutte contre
la résistance aux antimicrobiens, le manuel de procédures d’intervention
d’urgence en biosécurité et bio sûreté dans les laboratoires au Mali, ainsi que
l’élaboration du Système national intégré de transport des échantillons
biologiques etc. Et d’autres chantiers sont en cours de validation comme le Règlement
intérieur du conseil d’administration qui sera soumis aux administrateurs lors
de la réunion.
L’INSP
a aussi effectué 20.880 examens dans le cadre de la routine et de la
surveillance épidémiologique notamment des maladies comme la dengue, la méningite,
la rougeole et présenté 24 thèses de doctorat et 11 mémoires en licence &
master dont 4 déjà soutenus. Mais aussi des missions d’investigation et de
contrôle dans le cadre de la sécurité sanitaire des aliments. «Je voudrais
aussi signaler une faible productivité scientifique : cinq protocoles de
recherche élaborés, 13 articles publiés
dans des revues scientifiques, autant de communications orales présentées et 6
communications affichées», a-t-il relevé.
Le
directeur a aussi mentionné des difficultés structurelles de 2023 à savoir le
vide institutionnel laissé par la sortie de l’ex-Agence nationale de sécurité
sanitaire (Anssa) dont la gestion de l’actif et du passif était confiée à
l’INSP, l’insuffisance de personnel qualifié dans certaines spécialités comme les
biologistes moléculaires, les épidémiologistes et la maintenance biomédicale.
Il a aussi énuméré d’autres, avant de dire que l’établissement s’emploiera à
consolider les acquis.
Pour
sa part, Dr Abdoulaye Guindo dira que le projet de budget 2024 de l’INSP est équilibré
en recettes et en dépenses à un peu plus de 5,1 milliards de Fcfa contre un peu
plus de 5,3 milliards de Fcfa, soit une légère diminution. Pour lui, cette
diminution est relative aux ressources propres et s’explique par la fin de la
Covid-19, ainsi que la baisse du niveau de réalisation des activités de routine
à cause des travaux de rénovation des locaux abritant le laboratoire. «Il me
plait par cette occasion d’annoncer que dans le cade de la modernisation des
infrastructures, l’INSP a acquis un laboratoire de niveau de sécurité 3 sur
financement de l’État, et d’autres laboratoires sont en cours de construction
pour affranchir l’INSP, des questions de normes de laboratoire», a dit Dr
Abdoulaye Guindo.
En
effet, a résumé Dr Guindo, l’élaboration du budget a tenu compte du contexte
sanitaire actuel, des priorités de l’INSP, des activités en cours et des
activités programmées ainsi que les besoins nouveaux en personnel qualifié. Ce
budget me parait très ambitieux, a-t-il déclaré. Avant d’ajouter qu’il s’appuie
sur des objectifs pertinents du département.
Maïmouna SOW
Rédaction Lessor
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