Dr Samba Konaré
Ils
permettent de filtrer le sang pour éliminer les déchets, les évacuer dans les
urines et ne gardent que les substances utiles au bon fonctionnement de
l’organisme, mais aussi de maintenir à un niveau constant la composition du
sang (quantité d’eau, de sel, de potassium), de maintenir la pression
artérielle à un bon niveau et la production de
plusieurs hormones et vitamines indispensables.
Lorsque les reins n’arrivent plus à assurer ces fonctions, on parle d’insuffisance rénale. Comme le définit si bien le néphrologue Dr Samba Konaré, c’est une atteinte des reins. Elle est la diminution progressive et irréversible de la capacité des reins à assurer leurs fonctions. Elle peut être chronique ou aigue.
Selon
le praticien de l’unité de dialyse de l’hôpital de district de Lafiabougou, on
parle d’insuffisance rénale chronique lorsque l’atteinte à une évolution de
trois mois. Il indique que le constat se fait à travers le bilan de la fonction
rénale, les échographies rénales et les sédiments urinaires. «Ce sont des
analyses qui permettent de donner un diagnostic positif et terminal», souligne
le néphrologue. D’après lui, la maladie est une urgence médicale. Elle est
surtout fréquente chez les femmes, les enfants qui ont des malformations et les
vieilles personnes. Aussi chez certaines ethnies chez qui les mariages
familiaux sont fréquents.
Les
causes d’une insuffisance rénale sont surtout le diabète et l’hypertension
artérielle. Mais dans notre contexte, Dr Konaré révèle aussi les maladies
malformatives, les traitements traditionnels, l’automédication mis en cause.
Selon le toubib, la maladie à plusieurs manifestations. «C’est une maladie
qu’il faut guetter, car les signes cliniques sont variés», affirme le
spécialiste. Il peut s’agir des vomissements, d’une asthénie physique, des
oedèmes au niveau des membres inférieurs ou du visage, des traces de sang dans
l’urine ou des urines moussantes (chez les diabétiques).
Devant
ces signes, le toubib dit qu’il faut soupçonner une maladie rénale avant
d’ajouter qu’il faut le confirmer par un bilan rénal. L’insuffisance rénale
aigue est secondaire à plusieurs facteurs comme la grossesse, l’anémie, la
prostate, la chirurgie, etc. Selon
le néphrologue, il est bien possible de prévenir la maladie. Cela consiste à
faire un bilan de la fonction rénale, chaque année. D’éviter l’automédication,
les médicaments traditionnels et surtout de ne pas les combiner avec les
médicaments, de respecter les posologies des médicaments. Mais aussi la
consommation abusive des médicaments anti-inflammatoires.
Pour la prévention, l’hygiène alimentaire est
aussi capitale pour éviter les deux facteurs principaux de l’insuffisance
rénale. Il s’agit donc d’éviter la consommation excessive du sel. Pour les
personnes souffrant de diabète ou l’hypertension artérielle elles doivent
respecter les consultations régulières, mais aussi la posologie des
médicaments. Elles ne doivent pas non plus arrêter le traitement sans avis du
médecin. Ces précautions, dit-il, permettent d’éviter ou du moins de ralentir
l’avancée de la maladie rénale.
S’agissant du traitement, il dit que lorsque
l’insuffisance rénale est aigue, elle peut être traitée par des médicaments. Ce
traitement médical peut guérir une grande partie des patients. Mais, ils ont
l’obligation d’être suivis pendant trois ou six, voire une année. Mais
lorsqu’elle est chronique, l’atteinte est dans ce cas irréversible. L’épuration
rénale ou la dialyse est indiquée lorsque la maladie atteint la phase
terminale. C’est ce qu’on appelle insuffisance rénale chronique terminale. Dans
ce cas, il faut une épuration rénale, car il y a une intoxication urémique.
Cette épuration se fait à vie, mais chez certains patients, les reins peuvent
retrouver leurs fonctions normales au bout d’un certain temps.
Fatoumata NAPHO
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