Le ministre d’État, ministre chargé de l’Administration (d) territoriale rappelle les raisons de la tenue de cette Journée nationale
Le
ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la
Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga et celui des Affaires religieuses,
du Culte et des Coutume, Mamadou Koné se sont rendus dans la capitale de la 13è
région administrative du Mali, lundi dernier, pour célébrer la Journée
nationale de la souveraineté retrouvée. Une date très importante qui
rappelle au monde entier la volonté affichée du peuple malien à prendre son
destin en main.
La
délégation ministérielle, accueillie par le gouverneur de région, s’est rendue
au lycée Dowele Marico où elle a assisté à une leçon modèle sur la
souveraineté. Le ministre Abdoulaye Maïga et son collègue Mamadou Koné ont
ensuite rendu une visite de courtoisie aux légitimités traditionnelles afin de
leur transmettre les chaleureuses salutations des autorités du pays.
Lors
de la tenue des conférences-débats sur : «Rôle et place du citoyen
dans le renforcement de l’unité nationale» et «la consolidation de l’intégrité
territoriale garante de la souveraineté nationale», le maire de la Commune
rurale de Kaladougou, Yacouba Dowele Marico, a loué les efforts du gouvernement
vers la paix, avant de souhaiter l’érection de sa commune en une commune
urbaine compte tenu de ses potentialités. Dans son intervention, le
ministre des Affaires religieuse, du Culte et des Coutumes, Mamadou Koné, a
édifié l’assistance sur les conditions et les sacrifices des autorités de la
Transition à sortir le Mali de cette situation d’insécurité.
Avant
de lancer les activités de la journée, le ministre d’État, ministre de
l’Administration territoriale et de la Décentralisation a rappelé les raisons
de la tenue de la Journée nationale de la souveraineté retrouvée. «Il faut
rappeler constamment la mémoire collective les sanctions illégitimes et
inhumaines dont notre pays a fait l’objet ; avoir à l’esprit les trois
principes édictés par le président de la Transition», a déclaré le colonel
Abdoulaye Maïga.
C’est
le Pr Youba Diarra qui a été chargé d’animer le thème : «Rôle et place du citoyen
dans le renforcement de l’unité nationale. Dans son exposé, il a indiqué que
l’avènement de la Journée du 14 janvier au Mali est le résultat de la
mobilisation populaire contre les différents envahisseurs. «Chaque Malien
doit se rappeler de cette période et rester dans la dynamique de défendre la
partie. Le pardon, l’esprit de cohabitation mutuelle doivent caractériser tous
les Maliens afin de réussir le combat entamé par les autorités de la
Transition. Il s’agit de mettre la patrie avant tout autre intérêt ou
considération quelconque», a soutenu le conférencier.
Les notions de nation, de patrie, de la
défense nationale, la souveraineté nationale, l’intégrité, la paix et la
culture de la paix ont été développement par le Pr Youba Diarra. «Le
développement socio-économique, politique et culturel, et l’unité de la patrie
seront des réalités si les Maliennes et les Maliens respectaient ces notions»,
a-t-il conclu. Quand
au second conférencier, Bakary Traoré, expert de la Mission d’appui à la
refondation, il s’est entretenu avec l’assistance sur le thème : «la
consolidation de l’intégrité territoriale garante de la souveraineté
nationale».
Il
a ainsi rappelé l’importance pour un pays d’avoir son intégrité territoriale,
condition préalable pour parler de souveraineté. «L’acquisition totale de
l’ensemble de son territoire est indissociable à l’indépendance d’une nation»,
a-t-il défendu, avant d’ajouter que la libération de Kidal par les Forces
armées maliennes (FAMa) est un témoignage de l’engagement des autorités de la
Transition pour permettre à notre pays d’être pleinement indépendant et
souverain. Raison pour laquelle, selon le conférencier, il apparaît
nécessaire et obligatoire d’accompagner l’État dans sa conquête de l’intégrité
du territoire.
«Tous
les efforts doivent être orientés vers l’existence du pays qui est primordial»,
a insisté Bakary Traoré. Il a invité les Maliens à l’unité et à la défense
de la patrie. Au
terme des deux conférences, les participants se sont engagés à accompagner
toutes les initiatives des autorités de la Transition. Cependant, certains
élus ont évoqué des problèmes d’insécurité dans les zones de Beleco et Mena. Les
représentants des légitimités traditionnelles ont remercié le président de la
Transition, le colonel Assimi Goïta, pour la valorisation du statut des chefs
de village du Mali. Le ministre d’État a dit avoir pris bonne note des
préoccupations des populations de Dioila.
Daniel FOMBA
Amap-Dioila
Rédaction Lessor
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