Un rite de passage qui, cette année, porte une résonance particulière : celle d’une souveraineté militaire affermie et d’une coopération régionale recomposée. Ils sont 229 visages burinés par des mois d’aguerrissement, issus du Niger, du Mali, du Burkina Faso, mais aussi du Tchad, du Bénin ou de la Guinée. La 20è promotion d’officiers d’active, baptisée «Sauvegarde de la Patrie» et parrainée par le Général à la retraite Moumouni Boureima, compte 134 élèves. La 12è promotion d’officiers collatéraux, elle, porte le nom d’un frère d’armes tombé au champ d’honneur, «chef de Bataillon Oumarou Tahirou dit Papa», et compte 95 membres. Leurs noms s’ajoutent désormais aux 1.297 officiers, dont 213 étrangers, formés en vingt-huit ans par l’École de formation des officiers des Forces armées nigériennes (Efofan). Un brassage que le ministre a salué comme «le reflet de notre engagement commun pour la paix et la sécurité».
Au total, ce sont 229 nouveaux officiers qui rejoignent les rangs, prêts à assumer des responsabilités stratégiques dans leurs armées respectives.
Dans son allocution, le ministre de la Défense nationale a salué l’aboutissement de plusieurs années de rigoureuse formation, fruit du savoir-faire acquis par l’Efofan au cours de ses 28 années d’existence. «Plus de 1.297 officiers, dont 213 venus de 14 pays amis, sont sortis de cette école», a rappelé le Général Salifou Mody, soulignant que cette diversité témoigne de l’engagement commun des pays de la sous-région pour la paix et la sécurité collective. S’adressant directement aux nouveaux officiers, le ministre a insisté sur les valeurs cardinales qui devront guider leur carrière : discipline, loyauté, courage et patriotisme.
«Vous entrez dans la carrière militaire à une période où nos pays font face à des défis géostratégiques et sécuritaires majeurs. Votre sens du devoir et votre esprit de sacrifice seront mis à rude épreuve, mais je suis convaincu que vous saurez répondre avec honneur aux attentes de nos populations», a-t-il déclaré.
Le Commandant de l’Efofan, le Colonel Mahamadou Moussa Guedel, a pour sa part rappelé que les nouveaux officiers, désormais titulaires du brevet de chef de section, ont surmonté de longues semaines d’instruction militaire, de formation physique et d’aguerrissement. «Être officier, c’est incarner un ensemble de valeurs cardinales et accepter l’impérieux devoir de servir la patrie en toute circonstance », a-t-il martelé, les exhortant à davantage d’engagement et de sacrifice dans la suite de leurs carrières.
Le point d’orgue de la cérémonie fut, comme le veut la tradition, le moment solennel du port des galons et des «Alkize» –ces bracelets traditionnels symbolisant l’appartenance au corps. Les nouveaux officiers, la main levée, ont alors prêté serment devant leurs pairs et leurs aînés, engageant leur honneur au service de la nation.
Pour la promotion «Sauvegarde de la Patrie», c’est l’aspirant Abdoul Karim Illiassou Gado qui a tiré son épingle du jeu avec une moyenne impressionnante de 16,50/20, suivi de près par Bouba Alou (16,04) et Abdoul Azizou Amadou Seyni (16,02). Du côté de la promotion «Chef de Bataillon Oumarou Tahirou», c’est Hassan Adamou Adamou qui a caracolé en tête avec 16,61/20, devant Maman Manirou Hachimou Jadi (16,52) et Matti Bako Abdoulkader (16,21).
Ces 229 jeunes officiers, fer de lance des futures unités de combat, sont désormais appelés à faire honneur à leurs familles, à leurs pays et à la Nation tout entière. Leurs pas résonnaient sur le bitume, chargés du poids des galons neufs et des attentes immenses d’une nation en armes. Leur formation est terminée, mais leur véritable baptême du feu, lui, ne fait que commencer.
actuniger
Rédaction Lessor
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