Dr Baba Ibrahima Diarra
Les
varices entrainent un élargissement des veines par effet de vieillissement.
Selon Baba Ibrahima Diarra, chirurgien cardio-thoracique et vasculaire au
Centre André Festoc à l’hôpital Mère-Enfant ou Luxembourg, on parle de varices
lorsque les veines forment un relief apparent sous la peau. Et de préciser
qu’elles correspondent à une dilatation
des veines de plus en plus visibles et souvent accompagnées de lourdeur au
niveau des jambes. Mais surtout peuvent aboutir à des complications telles
que les plaies qui durent parfois des mois, voire des années.
À en croire
notre spécialiste, il y a différents facteurs qui interviennent dans la
formation des varices. Il s’agit de la perte de l’élasticité des parois
veineuses, l’élargissement des veines et
les lésions au niveau des valvules veineuses qui empêchent le sang de
descendre.
Mais le
spécialiste précise qu’il y a également une prédisposition génétique dans
certaines familles. À ces causes, Dr Diarra ajoute le surpoids et le fait de
rester longuement assis ou debout. Les varices peuvent apparaitre souvent chez
les femmes enceintes pendant le premier trimestre à cause du changement
hormonal et le poids de l’utérus qui comprime les veines abdominales.
La plupart
de la population consulte pour une douleur au niveau des jambes ou pour des
problèmes esthétiques, mais aussi en cas de complication (hémorragie,
thrombose, une plaie chronique au niveau de la jambe). En effet, la population
ignore totalement la maladie. Le médecin du Luxembourg reconnaît qu’elle ne
fait pas forcément le lien entre les varices et le problème cardiovasculaire.
C’est pourquoi, dit-il, les patients
sont vus tout d’abord par d’autres spécialistes comme le dermatologue ou le
diabétologue. D’où le retard dans la prise en charge de la maladie.
Pour
preuve, sur 150 patients, il indique que 50 arrivent au stade d’ulcère variqueux. Mais une fois chez le spécialiste
en question, il sera nécessaire de faire un Doppler veineux pour confirmer le diagnostic. Cet examen qui
permet d'explorer le flux sanguin dans les artères et les veines, tout en
précisant les varices. Il permettra de détecter notamment s’il s’agit d’une varice
chirurgicale ou pas.
Pour le
traitement, Dr Diarra êvoque un certain nombre
de traitements selon l’évolution de la maladie. « Alors nous
proposons dans un premier temps des règles d’hygiène de vie adaptées»,
précise-t-il. Il fait référence à des exercices physiques réguliers, à la
marche, à la pratique de la surélévation des jambes. Mais aussi l’utilisation
des bas de contention (surtout pour les personnes qui sont prédisposées).
Il y a
aussi les médicaments veinotoniques qui permettent de renforcer la paroi
veineuse au niveau de la jambe, de tonifier les veines et de permettre une
meilleure circulation du sang. En plus de cela,
il y a la sclérothérapie sous
forme de mousse ou de liquide qu’on injecte au niveau des veines pour les faire
disparaître.
Le laser est aussi utilisé pour faire disparaître les varices. En dernier recours, la chirurgie intervient. Le chirurgien révèle que cette intervention consiste à faire un éveinage, de supprimer les cross afin que les varices ne soient plus alimentées. Cela permettra de faire disparaître les varices et d’éviter la survenue des complications. Notre toubib rassure que la prise en charge intégrale des varices est faisable actuellement au Mali et donne de bons résultats.
Fatoumata NAPHO
De son vrai nom Abdrahmane Ben Esaayouti, le grand imam a tiré sa révérence ce mercredi 10 decembre 2025. Il a été accompagné à sa dernière demeure par une foule nombreuse de fidèles, d'amis et de parents..
Les autorités de la Transition ont décidé de combler au niveau de la Fonction publique d'État les insuffisances en termes de personnel de l'administration relevant du Code du travail..
Pour Abdoul Niang, il est évident pour tout le monde que ces deux médias publics ont marqué leur époque. L’ORTM est la principale source d’information audiovisuelle au Mali depuis plusieurs décennies. Quant à l’Essor, en tant que journal d’État, il est la référence écrite officiell.
Le VIH/Sida représente un réel problème de santé publique à l’échelle planétaire.
-.
Dans le cadre de l’opérationnalisation effective de l’Université publique de Gao, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye a entamé, le week-end dernier, une visite dans la Cité des Askia qu’il bouclera aujourd’hui. Il est accompagn.
