Pr Mariam Sako
La normale se situe entre 120 -139 mmhg pour la systolique et 80-89 mmhg pour la diastolique
1. Pr Mariam Sako, cardiologue et maître de conférence agrégée au Centre hospitalier universitaire (CHU) du Point G, explique que l’hypertension artérielle est l’élévation permanente de la tension artérielle à un niveau supérieur ou égal à 140 /90mmhg ou 14/9cmhg.
La spécialiste en cardiologie souligne qu’il existe deux grands types
d’hypertension artérielle : hypertension artérielle essentielle ou primaire. Elle précise que 90-95% de ces cas sont sans causes évidentes, mais il y a des facteurs de risques. Il y a l’hypertension artérielle secondaire provoquée par une maladie. En ce qui concerne le premier type, Pr Mariam Sako indiquera que la maladie est provoquée par une consommation excessive de sel
, le surpoids ou l’obésité, un manque d’activités physiques ou un stress chronique.
Quand au deuxième type, il est causé par les maladies rénales, l’hyperthyroïdie
, la grossesse
ou les médicaments (contraception hormonale, corticoïdes, anti-inflammatoires non stéroïdiens). Il est également causé par les toxiques (Chicha, cocaïne,cannabis, tabac, alcool, drogues récréatives). La fréquence de la maladie était de 23% en 2013. Pour la praticienne de l’hôpital du Point G, la maladie représentait 35 % des pathologies cardiovasculaires dans son service en 2024. Les personnes affectées
sont les plus de 40 ans. Et la tranche d’âge la plus touchée
est celle de 45-60 ans
(hommes 45 ans et les femmes à partir de 55 ans).
Comment la maladie se manifeste ? La cardiologue dit que selon les types, l’hypertension artérielle évolue à bas bruit, c’est-à-dire sans symptômes, et beaucoup de personnes ignorent qu’elles en sont atteintes d’où son nom de «tueur silencieux». On peut constater des signes comme les céphalées, vertiges, bourdonnements dans les oreilles, une vision floue ou l’épistaxis (écoulement de sang par les narines). Lorsque la maladie n’est pas soignée, elle peut être suivie de graves complications.
Elle peut se compliquer en une insuffisance cardiaque avec essoufflement, toux, œdème des membres inférieurs, crise cardiaque (Infarctus du myocarde) ou trouble du rythme cardiaque (palpitations) en dissection de l’aorte (déchirure de la grosse artère de l’organisme), insuffisance rénale ou accident vasculaire cérébral (AVC
). Le traitement de l’hypertension artérielle est médicamenteux et passe par les anti hypertenseurs
et le traitement de la cause (Maladie rénale, hyperthyroïdie, maladie surrénale etc.)
Il passe aussi par des mesures hygièno-diététiques . Cela consiste à arrêter tout ce qui est toxique (Tabac, alcool, drogue) et les médicaments responsables. D’après la spécialiste, il faut aussi un régime moins salé. Elle conseille une quantité de sel journalier inférieur à 6 g . Mais aussi la pratique d’ activité physique par jour pendant 30 minutes, au moins trois fois dans la semaine et la consommation de fruits et légumes.
Fatoumata NAPHO
Affection oculaire grave où la rétine se sépare de la paroi de l’œil, le décollement de la rétine est une urgence médicale qui nécessite une intervention chirurgicale rapide pour éviter une perte de vision..
Le Colonel Assa Badiallo Touré a fait un large tour d’horizon des questions, notamment la pyramide sanitaire, l’accueil dans nos établissements de santé, l’Assurance maladie obligatoire (Amo) qui doit migrer vers le Régime d’assurance maladie universelle (Ramu) pour l’amélioration de .
Les hémorroïdes sont des formations vasculaires complexes présentes chez tout individu. C’est une formation vasculaire fonctionnellement utile parce que les hémorroïdes contribuent au tonus du repos du canal anal..
Une brûlure est une atteinte cutanée due à un agent physique, chimique ou électrique. Elle entraine toujours des douleurs importantes et peuvent parfois engager le pronostic vital ou fonctionnel..
L’Institut de formation des professionnels aux métiers de la sécurité sociale (IFP-M2S) a organisé, hier dans ses locaux, une conférence-débat sur l’historique de la sécurité sociale au Mali..
Ce document tient lieu d’un plan décennal (2025-2034) avec 68 recommandations et 286 activités, a précisé le Colonel Assa Badiallo Touré, ministre de la Santé et du Développement social.
