Il explique que les cardiopathies congénitales représentent un
groupe d’anomalies cardiaques qui se développent pendant la vie intra utérine
surtout durant le premier trimestre. Plus précisément entre le 20è jour et le
50è jours.
Ces cardiopathies congénitales, précise t-il,
sont divisées en deux groupes. Les cardiopathies congénitales non cyanogènes,
c’est-à-dire celles au cours desquelles il n’y a pas de changement de
coloration de l’enfant (donc l’enfant reste rose) et les cardiopathies congénitales
cyanogènes dans lesquelles l’enfant peut avoir une coloration violacée des téguments
(lèvres, plantes des pieds, paumes des mains).
Comme son nom l’indique, Dr Diarra dit que la
tétralogie de Fallot encore appelée «maladie des enfants bleus» est
l’association de quatre anomalies cardiaques survenant pendant la vie
embryonnaire. Il s’agit dextro position de l’aorte qui est la plus grosse artère
de l’organisme. Il faut savoir que l’orifice de l’aorte est normalement à
gauche. En cas de tétralogie de Fallot, elle est déviée à droite et se trouve
juste en dessus de la cloison appelée «septum» qui sépare les deux ventricules
du cœur, ce qui est responsable de la 2è anomalie que l’on appelle communication
interventriculaire.
C’est un trou dans la cloison qui sépare le ventricule
gauche et le ventricule droit, entrainant un passage anormal de sang d’un côté à
l’autre. La troisième anomalie est un rétrécissement sur la voie droite qui
peut se situer à plusieurs niveaux. Le plus souvent une partie du ventricule
droit appelée «infundibulum». Le cardiologue explique que ce rétrécissement
peut aussi se situer sur le tronc de l’artère pulmonaire et/ou ses branches.
Il
va avoir comme une hypertrophie du ventricule droit qui est un épaississement
du muscle dû au fait qu’il travaille plus pour éjecter le sang contenu dans le
ventricule vers le tronc et les branches pulmonaires. «C’est cette hypertrophie
du ventricule droit qui représente la quatrième anomalie», indique le praticien
hospitalier. Et d’ajouter qu’il existe des formes régulières, c’est-à-dire
celles où nous n’avons que ces 4 anomalies et les formes irrégulières où nous
avons de multiples communications inter ventriculaires ou des petites branches
pulmonaires par rapport à l’âge de l’enfant.
La tétralogie de Fallot est une maladie qui
peut avoir des facteurs de risque. Selon ce dernier, ceux-ci sont nombreux. Il
y a des facteurs génétiques notamment dans certaines anomalies chromosomiques
dont la plus fréquente est la trisomie 21, les facteurs environnementaux, les
facteurs toxiques tels que les excitants (tabac et alcool) et la prise de
certains médicaments pendant les grossesses surtout au premier trimestre. À côté
de ces facteurs, Dr Diarra citera la consanguinité parentale. Il s’agit des
mariages entre proches. Il y a la consanguinité de premier degré et celle de
deuxième degré. Mais cela dépend des liens familiaux entre le père et la mère.
Dans une étude menée récemment dans son
service, ils ont observé 25% de consanguinité parentale chez les patients opérés.
Faisant partie du groupe des cardiopathies congénitales cyanogènes, l’un des
premiers signes de la tétralogie de Fallot est la coloration inhabituelle du bébé
au niveau des lèvres, de la paume des mains et de la plante des pieds qui
devient violacé. La maman peut aussi remarquer l’essoufflement lors des tétées.
Le toubib précise que durant l’enfance, ces enfants ne supportent pas les
efforts physiques et sont toujours obligés de s’accroupir. C’est ce que l’on
appelle en terme médical «squating». Cela augmente le retour du sang vers le cœur
et le soulage. À côté de ces signes, l’enfant peut aussi faire des crises qu’on
appelle malaise anoxique.
Que faut-il faire face à ces signes ? Le
cardiologue dit que c’est d’aller voir un pédiatre qui après l’avoir examiné et
suspecté cette pathologie l’orientera vers un cardio pédiatre. Celui-ci à son
tour après avoir fait un bilan morphologique à l’échographie cardiaque
l’orientera vers un chirurgien cardiaque.
Pour le traitement, le toubib indique deux volets : un volet médical et un volet chirurgical. Le premier est assuré par le cardio pédiatre qui va prescrire ce qu’on appelle des beta-bloquants pour ralentir le cœur et favoriser un meilleur passage du sang vers les poumons à partir du ventricule droit. Le volet chirurgical peut être palliatif ou curatif. Le traitement palliatif concerne surtout les formes irrégulières et la cure complète les formes régulières.
Fatoumata NAPHO
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