Le conférencier Ahmed Mohamed Ag Hamani et le ministre en charge de la Réconciliation, le colonel-major Ismaël Wagué
Cette conférence a été
animée par l’écrivain lui-même, en présence de plusieurs personnalités dont le
ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé
de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, colonel-major Ismaël
Wagué.
Le
ministre en charge de la Réconciliation a remercié l’ancien Premier ministre
pour son implication dans la consolidation de la paix au Mali. Ajoutant que
c’est toujours un plaisir pour lui de venir l’écouter «Et là où il y a la
paix, je suis présent. Cela permet de m’inspirer et de m’améliorer sur tout ce que je fais pour
l’atteinte des résultats communs», a fait savoir le colonel-major Ismaël
Wagué.
Ahmed
Mohamed Ag Hamani a articulé son intervention sur trois points à savoir
l’impact des différentes crises sur la
stabilité et la paix au Mali,
l’inefficacité des solutions préconisées pour le rétablissement de la paix et
les nouvelles perspectives de paix pour sauver le Mali. S’agissant du premier
point, le conférencier a fait l’historique des différentes crises qui ont
secoué notre pays.
Parmi lesquelles l’implacable rivalité entre l’Union
soudanaise-Rassemblement démocratique africain (US-RDA) et le parti
progressiste soudanais (PSP), l’affaire dite de Sakoïba, les évènements du 20
juillet 1962, la 1ère rébellion en 1963, la chute du président Modibo Keïta,
les sècheresses de 1973 et 1984. S’y ajoutent la 2è rébellion en 1990, le 26
mars 1991 ainsi que la 3è rébellion en 2006.
Aussi, faut-il noter, la 4è
rébellion et l’avènement du Comité national
pour le redressement de la démocratie
et la restauration de l’Etat (CNRDRE), la reconquête du territoire
suivie de l’élection à la magistrature suprême du président
IBK et la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali
(15 mai et 20 juin 2015). Dans ce chapitre, l’on retient également les
soubresauts récents qu’a connus l’État.
Abordant
le deuxième volet de son exposé, l’écrivain précisera que l’inefficacité des
solutions proposées aux différentes crises est due au fait que les autorités ne
se sont pas attaquées à la racine du mal. Toute chose qui a eu pour
conséquences l’injustice, la mauvaise répartition de la richesse,
l’autoritarisme et l’adoption d’une démocratie étrangère à notre culture et les
rivalités politiques. Parlant des perspectives, Ahmed Mohamed Ag Hamani a
focalisé son argumentaire sur le tryptique «paix, sécurité,
développement». Il dira qu’il a l’impression que la paix recule. «Cela veut
dire que les méthodes utilisées jusqu’à présent ne sont pas celles qu’il faut
pour aboutir à la paix», a déploré l’ancien chef du gouvernement.
Témoin
oculaire des différentes crises de l’indépendance à maintenant, Ahmed Mohamed Ag Hamani reste convaincu que ce
n’est pas du jour au lendemain que l’on peut avoir la paix. De son avis, il
faut une conférence pour que les Maliens se pardonnent. Pour l’apaisement des
cœurs et des esprits, il a proposé que «les bourreaux acceptent de déclarer
leurs fautes publiquement et demander pardon».
La conférence du pardon
national, a reconnu le commis de l’État, pourrait être le même catalyseur pour
la paix des cœurs et l’unité du Mali. Ce faisant, le pacifiste a souhaité la
reprise du dialogue avec Iyad Ag Ghali et Amadoun Kouffa. Rappelant qu’il n’y a pas de développement
sans paix et sécurité, Ahmed Mohamed Ag Hamani a opté pour la voie du dialogue
afin de s’attaquer à l’essentiel qu’est le développement.
Namory KOUYATE
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