Le temps impose des limites à tout. Même pour ceux qui ont la chance de faire de vieux os dans l’administration. Cette impitoyable loi de l’humanité s’applique aussi au secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social, Aly Diop, qui fera valoir ses droits à la retraite en fin décembre, après de grandes tâches accomplies, mais surtout une carrière bien remplie.
Cet homme a l’humilité chevillée au corps, peut-être qu’il le tient d’une éducation islamique qu’on retrouve dans l’ADN de la famille. Il est toujours resté dans la même cohérence partout où il a servi. Il ne succombe jamais aux panégyriques de ceux qui utilisent toutes les malices pour vous conduire droit dans le mur, et après s’en délecter parfois les baves aux lèvres.
C’est ce qui a égaré bien de cadres de l’administration qui ont occupé de hautes fonctions dont les valets de pied font toujours croire qu’ils ont toujours la clé de la serrure en toutes circonstances, de dirigeants d’entreprises promis à un bel avenir et même de richissimes opérateurs économiques à qui des laquais cornaient aux oreilles leur toute-puissance (fantasme d’omnipotence).
Heureusement, Aly Diop ne mange pas de ce pain-là . Que nenni ! Et tous ceux qui ont «bouffé du Aly Diop» pendant des années, c’est-à -dire ses collaborateurs vous le confirmeront. Qu’il souffre qu’on parle un peu de sa trajectoire et de ses qualités professionnelles et humaines afin que a jeune garde de cadre s’en inspire. L’homme de 65 balais, aujourd’hui, se porte comme un charme.
Il fut un bref passage à l’Institut Marchoux, avant d’être fonctionnaire détaché auprès de l’Organisation de coopération et de coordination pour la lutte contre les grandes endémies (OCCGE), au siège de l’organisation dans le pays des hommes intègres. Il rodera davantage ses méthodes avant de revenir au pays.
Il passera par la Cellule de planification et de statistique (CPS) pour le secteur de la santé où il fut directeur adjoint, mais surtout un modèle pour ses collaborateurs, en termes d’abnégation, de don de soi, de conscience professionnelle et de compétences techniques. Il enfilera ensuite le costume de directeur administratif et financier adjoint au ministère en charge de l’Équipement et des Transports où, il met avec loyauté son art du management et de la gestion au service de la nation, avant d’être nommé secrétaire général du Conseil malien des chargeurs. Ses compétences lui ont valu aussi d’être sollicité comme directeur des finances et du matériel (DFM) au ministère de la Solidarité et de l’Action humanitaire d’alors.
Il deviendra après directeur de la CPS pour le secteur de la Santé, du Développement social et de la Promotion de la Femme sur instance d’un ministre qui avait requis son accompagnement. Ce chevalier de l’Ordre national y restera, jusqu’à sa nomination au poste de secrétaire général du département de la Santé et du Développement social, il y a deux ans.
Ce cadre, percutant et convaincant dans ses initiatives et dans ses décisions, séduit par son esprit d’ouverture, la finesse de ses analyses, la patience d’écoute des collaborateurs, mais aussi l’intelligence et l’énergie qu’il déploie à transmettre le savoir et le savoir-faire de la bonne école à ses collaborateurs. C’est aussi une main de fer dans un gant de velours, autrement dit «une autorité inflexible sous une apparence douce», professionnellement parlant. Il tient cette rigueur de son éducation, mais aussi de sa formation de planificateur.
Homme affable, il porte à tous les humains la même considération. Il n’apprécie pas ses relations amicales à l’aune de la fonction, du statut ou du rang comme d’autres le feraient. Pour lui toutes les âmes méritent respect et considération ici-bas. Nous estimons simplement qu’il faut sortir de la marginalisation médiatique des cadres (comme lui) qui méritent de la patrie pour ne pas laisser place au barouf des médiocres.
Brehima DOUMBIA
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