L’usage inappoprié des médicaments est un gaspillage
Il s’agissait pendant cette rencontre qui a réunît tous les
acteurs impliqués de rappeler les règles de la prescription rationnelle, de
l’éthique et de la déontologie et d’informer
les prescripteurs sur les cas de fraude. La rencontre a enregistré la participation
du représentant du ministre de la Santé et du Développement social, Souleymane
Traoré et du directeur général de la Caisse, le médecin général Boubacar
Dembélé. Selon l’Organisation mondiale
de la santé (OMS), dans le monde 50% des médicaments prescrits, distribués le
sont de manière irrationnelle.
L’organisation
onusienne rappelle que cette pratique peut avoir de graves conséquences,
notamment des effets indésirables, la prolongation des maladies voire la
mort, sans compter les dépenses
évitables que cela va malheureusement engendrer. Pour un usage rationnel des
médicaments, il faut prescrire le produit le plus approprié, obtenu à temps et
moyennant un prix abordable pour tous. Mais surtout délivré correctement et
administré selon la posologie indiquée et pendant le laps de temps nécessaire.
Les médicaments de même principe actif figurent sur une même ordonnance,
l’usage d’un grand nombre de médicaments sur une ordonnance pour le même
patient pour le traitement d’une seule pathologie et l’usage inapproprié de
médicaments avec des posologies inadéquates pour le traitement. Tout comme la
non-conformité des pratiques de prescription aux directives et protocoles
thérapeutiques, l’auto prescription fréquente de médicaments par les
soignants et des actes de prescriptions par certains infirmiers non
habilités sont des pratiques qui vont à l’encontre la réglementation en matière
de prescription médicale.
Le directeur général de la Canam a même
indiqué qu’une évaluation de sa structure sur les prescriptions démontre que le
coût moyen des ordonnances est passé de 3.000 à 25.000 Fcfa dans le cadre de
l’Amo. C’est pourquoi, il a souligné qu’il était nécessaire de faire une
sensibilisation sur la prescription rationnelle, sur l’éthique et la
déontologie, mais aussi la responsabilité médicale. Pour ce qui est de la
fraude à l’Amo, la Canam a détecté plusieurs cas consécutifs, entre autres, à
l’abus de prescriptions ou de prescriptions complaisantes.
Le
directeur général de l’établissement a aussi révélé que ces types de fraudes
interpellent fortement les prescripteurs dans le cadre de la responsabilité
médicale, de la prescription rationnelle, de l’éthique et la déontologie. Pour
y mettre fin, il dira qu’il faudra agir de commun accord pour endiguer
définitivement ce fléau qui gangrène le régime. Quant au représentant du
ministre en charge de la Santé, il a estimeé qu’il faut une prise de conscience
collective à travers des dénonciations et des sanctions pour les cas détectés.
Pour
lui, l’usage inapproprié et abusif des médicaments demeure un gaspillage de
ressources. Ce qui aboutit à un préjudice considérable pour le patient sous
forme de résultats médiocres et de réactions négatives aux médicaments. Cette
pratique, a dit Souleymane Traoré, occasionne un manque à gagner pour la Canam.
La fraude à l’Amo se manifeste sous diverses formes pouvant impliquer les acteurs comme le personnel de la Caisse, les structures conventionnées, les prescripteurs et les bénéficiaires. «Cette fraude est nuisible et pourrait détruire le régime si aucune disposition n’est prise», a-t-il déclaré. Il a aussi assuré qu’un suivi-évaluation sera fait des recommandations du présent atelier.
Fatoumata NAPHO
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