Le projet a révolutionné les pratiques en matière de pêche et d’aquaculture
À cette occasion, ils ont
validé le rapport de l’année écoulée et procédé à l’examen et à la validation
des propositions de réorientations stratégiques et la planification
opérationnelle de l’année 7 du Projet. La cérémonie d’ouverture des travaux a
été présidée par le ministre délégué auprès du ministre du Développement rural,
chargé de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba. C’était en présence de la cheffe
d’équipe de la Délégation de l’Union européenne (UE), Iona Albulescu et du
représentant de l’Agence belge de développement (Enabel), Johannes Schoors.
Le Pafha œuvre à la réduction de l’insécurité
alimentaire et nutritionnelle au Mali. Ses zones d’intervention sont les
Régions de Ségou et Mopti où il révolutionne les pratiques en matière de pêche
et d’aquaculture afin qu’elles génèrent, de façon durable, des revenus
conséquents pour les populations vulnérables.
Ainsi, le Pafha met en avant un
« secteur sous valorisé au vu de l’importance stratégique de ressources
halieutiques pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la résilience des
populations vulnérables…», selon la cheffe de la Délégation de l’UE. Iona
Albulescu soulignera que le projet a évolué au fil du temps, son budget a été
augmenté, sa période de mise en œuvre rallongée et ses objectifs adaptés.
« Ces changements, nous les avons pris collectivement au sein de cette
instance de pilotage qu’est le (CCS) du projet», a-t-elle précisé avant
d’inviter les parties prenantes à débattre constructivement sur les arbitrages
de certaines infrastructures.
Le Projet d’appui à la filière halieutique a été
financé par l’UE à hauteur de 5,240 milliards de Fcfa dans le cadre de son
programme de renforcement de la sécurité alimentaire au Mali (PROSESA).
«Au
titre du 11è Fonds de développement européen
(Fed) pour le Mali, notre pays a bénéficié d’un appui financier
supplémentaire de la Délégation de l’UE d’un montant de 2,5 millions d’euros
soit environ 1,625 milliards de Fcfa l’année dernière et de 5 millions d’Euro
soit environ 3,250 milliards de Fcfa de l’Agence française de développement
(AFD)», a noté le ministre délégué en charge de la Pêche.
Youba Ba a
particulièrement apprécié les interventions du projet dans le domaine des
bonnes pratiques de fumage du poisson avec le four «Chorkor». Ces pratiques
sont aujourd’hui adoptées par près de 2.000 transformatrices. Ainsi, «malgré
les difficultés rencontrées dans ce domaine, le taux d’adoption des bonnes
pratiques du fumage du poisson reste supérieur à 80% dans les campements de
pêche», s’est réjoui le ministre.
Les résultats engrangés dans le domaine de la
pisciculture communautaire sont également encourageants. En effet, pour 100
Fcfa investis par le projet, les communautés ont récolté 210 Fcfa de poisson.
Et l’expérience du Pafha sur ce sujet est maintenant « suffisante pour
conforter la pertinence de ce type d’action dans l’amélioration de la sécurité
alimentaire dans les villages de pêcheurs», a déclaré le ministre Youba Ba.
Avec un budget de 16 millions d’euros soit environ
10,4 milliards de Fcfa, le Pafha est mis en œuvre par Enabel. Il intervient
dans les Régions de Ségou et Mopti, avec des activités d’appui aux acteurs de
la filière halieutique et de renforcement institutionnel au bénéfice de la
Direction nationale de la pêche, de l’Office de développement de la pêche et de
l’aquaculture dans le delta intérieur du Niger (ODPA-DIN).
Fatoumata M. SIDIBÉ
Rédaction Lessor
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