
Les responsables de la société minière lors de la rencontre
C’est dans cette optique que l’entreprise minière a organisé, hier dans un hôtel de la place, un atelier d’échangeS sur le thème «Éthique, conformité et attentes de livraison». Cette rencontre visait à renforcer la collaboration, la transparence et le contenu local. Selon son responsable régional de la chaîne d’approvisionnement, Allen Pereira, la SMK entre dans une nouvelle phase qui vise à créer des opportunités concrètes pour les petites et moyennes entreprises locales, à court, moyen et long termes. «Notre engagement est clair : accompagner les entreprises locales, encourager la croissance, les partenariats, l’innovation et l’amélioration continue», a-t-il déclaré.
Pour y parvenir, chaque fournisseur, selon lui, doit avoir une vision d’avenir, s’adapter aux nouvelles exigences, renforcer sa collaboration avec les fabricants et accéder rapidement aux bases de données de prix et aux stocks disponibles. Il les a également encouragés à diversifier leurs produits, à établir de nouveaux partenariats, à mieux représenter les fabricants internationaux et à renforcer leurs plans d’affaires. «Chez SMK, nous croyons fermement au développement des fournisseurs locaux et au respect de la politique de contenu local », a-t-il insisté.
Lors de sa présentation, le responsable de la chaîne d’approvisionnement, Siaka Coulibaly, a exposé la nouvelle vision stratégique de la SMK. Celle-ci repose notamment sur une chaîne d’approvisionnement fluide, résiliente et axée sur les données, capable de satisfaire les clients tout en soutenant une croissance durable. «Notre objectif est de bâtir la chaîne d’approvisionnement la plus adaptable et la plus centrée sur le client, offrant une valeur ajoutée et une innovation inégalées.
Il s’agit de transformer notre chaîne en un écosystème prédictif et interconnecté, garantissant un flux optimal de la source à la consommation, avec une fiabilité sans faille», a-t-il expliqué. Et d’ajouter que cette vision n’est pas seulement celle de la mine, elle est pour tout le monde. «Chaque rôle, chaque partenaire, chaque décision impacte notre chaîne d’approvisionnement. Ce n’est pas une destination, c’est une boussole. Elle guidera nos décisions, nos investissements et nos innovations pour les années à venir. Elle nous positionne non seulement pour concurrencer, mais pour diriger», a-t-il déclaré.
De son côté, l’administratrice des contrats, Marie Louise Coulibaly, a insisté sur les valeurs fondamentales qui régissent les relations entre l’entreprise et ses partenaires. «Il faut savoir que l’éthique est un fondement non négociable chez SMK. Elle est au cœur même de notre fonctionnement. D’ailleurs, nous avons une politique de tolérance zéro face à la corruption, aux pots-de-vin et aux conflits d’intérêts. C’est pourquoi, nous attendons de nos partenaires qu’ils agissent avec honnêteté, loyauté et dans le respect strict des règles», a-t-elle dit.
Marie Louise Coulibaly a également souligné l’importance de la conformité, considérée comme un impératif à la fois légal et contractuel pour toute collaboration avec la SMK. «La conformité est un impératif légal et contractuel. C’est pourquoi, nous avons l’obligation de travailler uniquement avec des entreprises légalement établies, en règle avec l’administration fiscale, la sécurité sociale, et disposant de tous les documents requis», a-t-elle expliqué, avant d’ajouter que le respect du contrat signé entre la SMK et ses fournisseurs est tout aussi fondamental, que ce soit en termes de qualité, de quantité, de conditions de facturation ou de respect des délais.
Une session de questions-réponses a permis d’éclairer les participants sur les orientations à venir. Située dans la région de Bougouni, la mine de Komana comprend six gisements. En janvier 2025, la compagnie a signé un accord avec le gouvernement malien pour se conformer au nouveau Code minier de 2023.
Amadou GUEGUERE
Le ministre de l’Industrie et du Commerce n’a pas fait les choses à moitié lors de l’enregistrement de son interview dans le cadre de l’émission Mali Kura Taasira 3, diffusée lundi dernier sur l’ORTM. C’est dans une unité de production d’huile à une trentaine de kilomètres de Ba.
Depuis hier, notre pays accueille la deuxième réunion du Bureau de la Chambre consulaire régionale de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (CCR-Uemoa)..
Face au vieillissement des infrastructures énergétiques, des chantiers de réhabilitation sont engagés sur plusieurs sites. Jeudi dernier, le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Boubacar Diané, s’est rendu au Barrage hydroélectrique de Sélingué pour s’enquérir de l’état d’avance.
Le Bureau de la coopération suisse au Mali a organisé, jeudi dernier, dans un hôtel de la place, une réception de fin de mission en l’honneur de l’ambassadeur de Suisse au Mali avec résidence à Dakar, Andrea Semadeni et du chef du Bureau de la coopération suisse au Mali, Patrick étienne..
Le Chef de l’État qui a présidé hier le lancement des travaux, a souligné que la future usine deviendra la seule entité habilitée à affiner l’or produit par toutes les sociétés minières opérant au Mali. Le Général d’armée Assimi Goïta a aussi déclaré que le projet générera d.
Cette assurance a été donnée par le ministre de l’Économie et des Finances lors de son passage dans le programme Mali Kura Taasira 3.