Le projet apporte une réelle bouffée d’oxygène aux bénéficiaires dans ses zones d’intervention
La délégation conduite par
Amadou Bagayogo a pu constater de visu l’état du champ de manioc de la
coopérative «Bagan nafa» et du site de production des produits à base végétale
de l’association «Demba gnouman».
Première
étape de la visite : Le champ de manioc de trois hectares de la
coopérative «Bagan nafa» à Sébédjana. Sur les lieux, des travailleurs
déracinaient les plants de manioc. Le président de cette coopérative, Bina
Konaté, a salué les bienfaits du Pdazam, un projet qui «donne beaucoup d’atouts
aux jeunes». «Bagan nafa» a bénéficié d’un financement du Pdazam à hauteur
de plus de 7,7 millions de Fcfa.
Ce
montant, selon Bina Konaté, a permis à la coopérative de faire plusieurs
réalisations, dont la clôture d’une superficie de trois hectares, le forage
d’un puits à grand diamètre, la construction d’un magasin de stockage, ainsi
que l’achat d’une charrette, trois bœufs et des motopompes.
«On
n’a pas de regret dans le financement de ce projet, car il donne le cash,
conformément aux besoins exprimés», a déclaré Bina Konaté. Cependant, une
difficulté subsiste, notamment l’insuffisance d’eau à cause de la faible
profondeur du puits à grand diamètre. Ainsi, le président de «Bagan nafa» a
sollicité le Pdazam pour la réalisation d’un château d’eau.
La
délégation s’est ensuite rendue à Bancoumana où l’association «Demba gnouman»
tient un site de production des produits à base végétale. Dans un magasin
renouvelé, plusieurs types de produits étaient superposés à l’étalage. Sitan
Camara, membre de cette association de femmes, précisera qu’elles sont au
nombre d’une centaine, repartie entre 10 villages. La transformatrice a
expliqué que ce site de production a été construit par le ministère de la
Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Mais c’est grâce au Pdazam
que le site est encore opérationnel parce qu’il a réhabilité les locaux.
Pour
Sitan Camara, ce projet apporte une bouffée d’oxygène aux pauvres. Et de
préciser que leur association a obtenu une subvention d’environ 11 millions de
Fcfa. «Nous transformons le karité en beurre, savon et pommade. Nous produisons
également des savons à base du miel, de concombre et du henné», a-t-elle
expliqué. Ajoutant que le Pdazam a aussi encouragé l’association à cultiver
l’oseille de Guinée.
La
transformatrice de l’association «Demba gnouman» a souligné que le Pdazam aide
à alléger les charges des chefs de famille à travers notamment la prise en
charge de la scolarité des enfants par les bénéficiaires. Ce projet, a-t-elle
poursuivi, permet de créer la fraternité et l’entraide sociale. « Ces
visites permettent de donner de la visibilité aux activités du projet et de
s’inspirer de ses actions», selon l’économiste des filières agricoles du
Pdazam.
Amadou Bagayogo précisera que les activités de ces deux coopératives
s’inscrivent dans la sous-composante 1-3, dédiée à l’appui aux filières
émergentes qui ont une grande importance socioéconomique. En d’autres termes,
elle est dédiée au financement de microprojets communautaires. Cependant, la
sous-composante 1-3 ne finance que des producteurs regroupés dans les filières
comme le sésame, le manioc, l’oseille de Guinée, le karité, le niébé filière
fonio ou encore l’échalote (oignon d’hivernage). « Un projet peut être
financé jusqu’à hauteur de 10 millions de Fcfa », selon l’économiste des
filières agricoles du PDAZAM.
Par
ailleurs, Amadou Bagayoko a confié que la transformation du karité met en
valeur les ressources forestières du pays. Il s’est réjoui du fait que les
femmes de l’association «Demba gnouma» aient entamé la production d’autres
ressources végétales pour se remettre dans la voie de la diversification. Il a
cité le concombre, le henné et le miel. Certains de ces produits, dira-t-il,
sont aussi thérapeutiques.
En outre, il a rappelé que les bénéficiaires des
financements ont suivi des formations qui leur permettent d’augmenter la
productivité dans la continuité. Le
Pdazam est l’un des projets du ministère du Développement rural qui contribue à
l’épanouissement agricole et à l’amélioration de la résilience des populations
bénéficiaires.
N’Famoro KEITA
Rédaction Lessor
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