Le thème prioritaire est intitulé: « Accélérer la réalisation de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles en luttant contre la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective de genre ». À cette occasion, la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga a fait mercredi dernier, une déclaration à la faveur d’un débat général. Elle a salué la pertinence du thème. Avant de révéler que les actions du Mali en rapport avec ce thème, ont permis, entre autres, de renforcer ses stratégies de financement décentralisé, de planification et de budgétisation sensible au genre.
Elle a souligné que ces travaux se déroulent dans un contexte marqué dans notre pays par une nouvelle dynamique amorcée par l’adoption de la Constitution du 22 juillet 2023. Elle dira que cette nouvelle Constitution traduit la volonté des autorités de la transition, à travers son président le colonel Assimi Goïta, à bâtir un Mali prospère sur la base d’une gouvernance inclusive et une lutte farouche contre les inégalités et les discriminations dans toutes ses formes.
La ministre chargée de la Promotion de la Femme a rappelé les instruments juridiques internationaux auxquels notre pays a souscrit dans le cadre de la promotion du genre. Y compris les mécanismes développés en la matière. Parmi lesquels, elle a cité l’adoption de la Loi n°2015-052 pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives, celles de la stratégie nationale holistique de lutte contre les violences basées sur le genre en 2019-2030 et la Loi d’orientation agricole ainsi que l’adoption de la Politique nationale genre, l’institution du Conseil supérieur genre présidé par le Premier ministre et la création du Secrétariat permanent de la PNG.
Par ailleurs, Mme Coulibaly Mariam Maïga dira qu’on note une nette amélioration des conditions des femmes notamment celles affectées par la crise sécuritaire avec la reprise de la ville de Kidal par nos forces armées et de sécurité. Elle a assuré qu’un vaste plan de réinsertion a été institué pour permettre aux femmes des zones affectées de reprendre les activités génératrices de revenus et d’autonomisation. En ce qui concerne le processus de Dialogue inter-maliens enclenché par le gouvernement en vue de trouver des solutions endogènes aux problèmes que connait notre pays, a-t-elle indiqué, les femmes y demeurent actives. Et de signaler qu’elles restent également déterminées aux côtés de leurs sœurs du Burkina et du Niger à jouer leur partition dans la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel (AES).
Quant au défi, a-t-elle relevé, portent sur le faible niveau d’alphabétisation des femmes, le faible accès des entreprises féminines aux crédits et aux marchés. Au nombre des perspectives, Mme Coulibaly Mariam Maïga a cité l’adoption du Plan décennal de développement de l’autonomisation de la Femme, de la Famille et son premier Plan d’actions et la mise en œuvre des activités de la Feuille de route dont le budget s’élève à plus de 9, 4 milliards de Fcfa pour la période 2024-2026. « Le Mali attend donc de cette session, une compréhension de ses choix et un accompagnement pour leur mise en œuvre pour l’accélération de la réalisation de l'égalité des sexes.
Cela dans la prise en compte des principes fondés sur le respect de la souveraineté de l’État, les choix souverains du Peuple et la défense de ses intérêts », a-t-elle insisté. Les femmes représentent 49,7% de la population du Mali estimée à 22 395 489 d’habitants.
Rédaction Lessor
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