Le
coordinateur du Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au
Sahel (Pariis-Mali) a annoncé l’aménagement de 2.000 hectares pour la
réalisation desquels son Projet sera impliqué, en collaboration avec le
ministère du Développement rural. Altanata Ebalagh Yattara visitait jeudi
dernier des aménagements hydro-agricoles dans la plaine de Kissakoro, dans la
Commune de Benkadi,Région de Dioïla.
Le
Pariis-Mali est un projet régional qui vise à élaborer et à mettre en œuvre des
solutions d’irrigation basées sur les meilleures pratiques émergentes
identifiées dans six pays pour différents types de systèmes. Son objectif est
le maraîchage de contre saison, la recherche de la nappe phréatique et la
riziculture en hivernage.
L’espace irrigué aménagé à cet effet s’étend sur 212
hectares avec un magasin construit dans le village. Implanté à 500 m dudit
village, dans une zone marécageuse, cet aménagement hydro-agricole a coûté environ
517 millions de Fcfa et a permis d’employer 310 personnes dont 134 hommes et
176 femmes
Il
comprend une digue de récupération en amont d’une longueur de 1.550 m et
une largeur en crête de 3 m. La digue de ceinture construite en aval s’étend
sur 4.065,30 m.
Cette
réalisation est un succès pour le bonheur de la population de Kissakoro, un
atout et une chance pour la Commune de Benkadi, a apprécié le coordinateur du
Pariis-Mali. Altanata Ebalagh Yattara a ajouté qu’un tel aménagement a des
avantages certains pour la population, les animaux et la nature. Il a invité
les bénéficiaires à mieux s’organiser afin de bien gérer ces infrastructures.
Altanata Ebalagh Yattara les a exhortés à respecter les conseils de
l’encadrement en cherchant les variétés plus propices aux secteurs aménagés.
Altanata
Ebalagh Yattara a félicité les femmes pour leur motivation pour l’atteinte de
l’autosuffisance alimentaire et les efforts sans faille qu’elles fournissent
pour la satisfaction des besoins des communautés rurales. Pour le maire Siaka
Fomba, cet aménagement fait par le Pariis-Mali vient enlever une épine du pied
des populations, en faisant de leur rêve une réalité. Les producteurs
vont, a estimé l’édile, se focaliser sur la riziculture cette année. Cela
contribuera, selon lui, à la lutte contre l’insécurité alimentaire.
Le
président du comité de gestion garantira que son organisation assumera son
travail de surveillance et de bonne pratique des cultures dans la zone. «Nous
avons mis en place une politique consistant à prélever chez chaque producteur
50 kg de riz par hectare. Cette quantité pourrait augmenter dans les années à
venir», a indiqué Modibo Fomba.
Regrettant que les producteurs ont été
confrontés aux difficultés d’acquisition des engrais et de semences adéquates,
il a plaidé pour la facilitation de l’accès aux intrants et aux matériels
agricoles. Sômô Fomba, une bénéficiaire, a exprimé toute sa joie pour ces
aménagements. «L’heure n’est plus à l’oisiveté. On doit s’adonner à la
riziculture et au maraîchage pour atténuer la misère dans nos contrées», a
conclu la quinquagénaire.
N’Famoro KEITA
Rédaction Lessor
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