Le Premier ministre, ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, le Général de division Abdoulaye Maïga a présidé, hier au Centre international de conférences de Bamako, la cérémonie d’ouverture de la 4è édition de la journée nationale des autorités et légitimités traditionnelles. L’évènement a pour thème «rôle et responsabilité des autorités et légitimités traditionnelles dans l’éducation et la construction du Maliden Kura».
L’objectif de cette journée est de contribuer à mieux impliquer les autorités et légitimités traditionnelles dans l’éducation et la construction du Maliden Kura. Il vise aussi à les informer et sensibiliser sur les enjeux et difficultés de préservation, de transmission et les menaces qui pèsent sur les valeurs du «maaya» et du «danbé» et de transmettre aux jeunes générations ces valeurs, socle de la construction du «Maliden Kura».
Dans son intervention, le Premier ministre a rappelé que l’institution de cette journée par le décret n°2022-0128/PT-RM du 04 mars 2022, est la parfaite illustration de la volonté du Président de la Transition de rendre un bel hommage aux autorités et légitimités traditionnelles pour leur contribution significative à la paix, à la cohésion sociale et au développement du Mali. Le Général de division Abdoulaye Maïga a cité des faits marquants qui prouvent à suffisance la détermination au sommet de l’État d’accorder une place de choix à ces autorités dans le processus de refondation de l’État.
Il s’agit de la reconnaissance légale des autorités et légitimités traditionnelles par la nouvelle Constitution, l’attribution des insignes, des attestations et des drapeaux aux chefs de villages, de quartiers et de fractions pour symboliser leur rôle et leur importance dans la société malienne, l’instauration d’un cadre de concertation périodique entre les représentants de l’État et les autorités et légitimités traditionnelles. Dans cette œuvre gouvernementale, l’on retient également la construction du vestibule dédié aux hommes de valeurs et de culture dans plusieurs localités du pays.
Le Chef du gouvernement dira que cet évènement s’inscrit dans la vision du Président de la Transition de faire du Mali un pays pacifié, bien gouverné, ancré dans ses valeurs ancestrales. Pour Abdoulaye Maïga, en plaçant nos valeurs ancestrales au cœur des priorités, le Général d’armée Assimi Goïta a voulu réaffirmer la reconnaissance par l’État du rôle central des autorités et légitimités traditionnelles dans la refondation de notre pays. «La présente journée contribue à soutenir le processus de refondation de l’État à travers la densification de notre système de gouvernance, la promotion du dialogue des cultures, la paix, le vivre-ensemble et la cohésion sociale», a souligné le Premier ministre, affirmant que le Mali ne connaîtra un développement véritable que lorsque les Maliens retourneront aux sources, à leurs valeurs ancestrales comme le «Maaya» et le «Danbe».
«En décrétant l’année 2025, Année de la culture au Mali, la vision du Président de la Transition, est de faire de la culture le socle de la refondation du nouvel homme malien, pétri des valeurs du Maaya et du Danbe…», a souligné le chef de l’administration malienne. Il a rappelé que dans la société traditionnelle, l’éducation était basée sur les vertus du «Maaya», du «Danbe», de l’amour de la patrie, du courage, de la dignité, du sens de l’honneur, de la parole donnée, le respect des aînés, le respect de la chose publique, l’amour du prochain, la solidarité. Du fait du développement mondial portant de graves préjudices à ces vertus et valeurs sociétales, cette tendance commence à s’effriter. D’où, selon lui, la nécessité d’une véritable implication des autorités et légitimités traditionnelles dans l’éducation et la construction du Maliden Kura.
Pour sa part, le représentant du Mogho Naaba du Burkina Faso a salué l’organisation de cette journée nationale. Widi Naaba Kiba s’est dit heureux de cette initiative qui va permettre à nos populations de vivre selon nos traditions, nos us et coutumes pour atteindre un mieux-être, un vivre ensemble harmonieux, grâce aux valeurs endogènes. De son côté, le représentant du président des associations des chefs traditionnels du Niger a exprimé sa grande fierté d’assister à la célébration de cette journée nationale du Mali.
«Le Niger et le Mali ont une grande relation qui a été renforcée dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel», a souligné Aliska Alamjedhi Ngouma, estimant que la chefferie traditionnelle joue un rôle important dans la résolution des conflits. Prenant la parole au nom des familles fondatrices de Bamako, Mamoutou Niaré a rendu hommage aux Forces armées maliennes qui «font de leurs corps un rempart infranchissable». Le patriarche a remercié le gouvernement pour tous les actes posés en faveur des légitimités du Mali.
Au cours de la cérémonie, le président du Réseau des communicateurs traditionnels pour le développement (Recotrade), Mouctar Koné, a réitéré leur soutien au Chef de l’État. Avant de remettre au nom de son réseau, trois «Ngoni» aux autorités de la Transition
Namory KOUYATE
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