Les hommes de ce commissariat ont pris en flagrant délit
deux dealers dont une fille. Par la même occasion, ils ont interpellé plusieurs
autres dealers et braqueurs. Ces individus se sont spécialisés dans la vente et
la consommation de produits stupéfiants ainsi que le braquage à main armée.
Leurs zones de prédilections ? Ils sévissaient depuis dans
le centre de la cité des Trois caïmans et ses environs. Il s’agit de ceux-là
que nous désignons par leurs sobriquets « Ablo », S. dit « Bouché »il « président
». Ce trio est complété par une jeune fille Y. Relativement jeunes, ces
individus alpagués par les limiers sont âgés entre dix et vingt ans.
Selon nos sources à la police, dans la nuit du 3 au 4
juillet dernier une équipe de patrouille nocturne du 6ème arrondissement,
faisait sa ronde habituelle dans les
endroits qualifiés par la police de « zones criminogènes et dangereuses ».
Au cours de cette patrouille, les limiers ont aperçu un groupe de jeunes adolescents
dans un coin de rue non éclairé, dans le quartier populaire de
Banconi-Kognoumani en Commune I du District de Bamako.
Les patrouilleurs
avaient été surpris par le fait que ces
adolescents fumaient du cannabis. L’équipe est immédiatement passée à l’action
et est parvenue à mettre la main sur deux d’entre eux. Il s’agissait d’une
fille et d’un garçon. Ils avaient du joint allumé entre les doigts. Pris en
flagrant délit de consommation de stupéfiants, ils ne pouvaient nier l’évidence.
Ils ont été immédiatement conduits dans les locaux des
policiers pour y être auditionnés. Au cours de l’interrogatoire, « Ablo » a déclaré
qu’il habite à Banconi-Kognoumani et qu’il a obtenu le produit stupéfiant avec
S. dit «Bouché» résident à Fadjiguila, un autre quartier de la même Commune I du District. Ainsi, le
divisionnaire Oumar Dembélé a envoyé deux unités d’intervention, l’une pour
effectuer une perquisition au domicile d’Ablo tandis que l’autre devait se
rendre à Fadjiguila pour interpeller S. dit «Bouché», celui-là même qu’il avait
dénoncé peu de temps avant.
Ainsi, très tôt dans la matinée du 4 juillet les
policiers ont débarqué chez Ablo, et trouvé sur place celui qui se fiat appeler
« président », un braqueur à main armée connu dans les archives de la police.
Cet individu, un multirécidiviste, était activement recherché par plusieurs
commissariats de la capitale. Les policiers n’ont pas perdu de temps pour lui
mettre le grappin dessus. Les fouilles effectuées ont permis de saisir un
pistolet automatique et une moto de marque « Djakarta » à la provenance
douteuse.
C’est donc tout naturellement, au regard de la prise, que
les enquêteurs effectuèrent leur seconde perquisition dans la nuit cette fois,
au domicile de «président» au quartier
Sans-fil (TSF) en Commune II du District de Bamako. La perquisition effectuée
chez ce dernier a permis aux limiers de mettre la main sur des façades de motos
Djakarta, très probablement destinées à changer celles des engins volés et ainsi les écouler plus facilement sur le
marché noir.
À la question de savoir où il l’avait cachée, « président »
a indiqué aux enquêteurs qu’elle se trouvait chez M. dit «Dos», habitant non
loin de lui dans le même quartier. Les éléments
du divisionnaire Dembélé se sont rendus chez « Dos », où ils ont trouvé trois
motos Djakarta avec de nombreuses marques d’effractions (les guidons littéralement
arrachés et les gorges endommagées). Mais bizarrement le suspect lui-même ne se
trouvait pas sur place. Selon nos informations, il semble qu’il est toujours en
fuite.
De l’autre côté à Fadjiguila, chez S. dit «Bouché», l’équipe
d’intervention a été butée à une véritable résistance. Ayant aperçu au loin les
policiers, le suspect a alerté les occupants de la maison, lesquels se sont armés
de gourdins, de machettes et autres objets pour se défendre en agressant les
enquêteurs et blessant un des agents.
Mais très vite, ces derniers sont parvenus à neutraliser
leurs agresseurs avant de procéder à une fouille au domicile du suspect. Ils
ont ainsi mis la main sur une quantité
importante de drogue dissimulée dans des fauteuils du salon ainsi que dans
plusieurs autres endroits insoupçonnables à première vue. Il y avait toutes
sortes de drogues. En somme, la police a mis la main sur un baron de la drogue.
Selon les policiers qui ont traité le dossier, le bilan s’élève
à 71 briques de résine de cannabis, 73 gros morceaux de «Skench», 699 petits
morceaux de «Skench», 100 morceaux de «Couche» marocain, 9 papiers rouleaux Résilia
servant à emballer la drogue. Des produits destinés aux marchés de la capitale
et environnants.
Les marchandises étaient dissimillées dans des fauteuils
bourrés du salon à même cousus, les tiroirs de tables télé et tables-à-manger,
dans des trous spécialement conçus pour les besoins de la cause. Les enquêtes
mirent en évidence l’implication de tous les occupants de la concession.
Non loin de là, se trouvait une boutique d’articles divers
comme on en trouve un peu partout dans les quartiers de la capitale. Mais il
s’agissait ici à la fois d’un dépôt et d’un point de vente de drogues à
l’intention des jeunes du quartier.
Les voisins le savaient, mais n’osaient rien dire par
crainte de représailles. Selon nos sources, les autorités d’une école
d’enseignement primaire ont quand même pris leurs responsabilités en se rendant
dans la famille en question en vue d’exhorter les acteurs à épargner les élèves
de l’établissement. En vain ! S. alias «Bouché» et les siens continuaient à
inciter les plus jeunes à consommer et vendre leurs produits. C’est donc un véritable
danger public que les hommes du 6e arrondissement ont neutralisé.
Selon les éléments du divisionnaire Dembélé, les enquêtes
sont en cours pour interpeller les éventuelles complices de ces actes. Les
personnes interpellées ont été toutes déférées devant le procureur général près
le tribunal de grande instance de la Commune I du District de Bamako. Le
commissaire divisionnaire Oumar Dembélé a saisi l’occasion pour lancer un appel aux populations pour
davantage de collaboration.
Yaya DIAKITÉ
Rédaction Lessor
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