
À Diéma, en cette période, la vente de foin est florissante. C’est une activité rentable. De nombreux jeunes s’y adonnent. Ce produit herbeux coûte excessivement cher à Diéma. Or, cette nourriture des animaux a réussi cette année dans cette partie de la bande sahélienne, soumise parfois à des aléas climatiques rudes.
À cause de son exploitation excessive, l’herbe commence à se raréfier en brousse. Pour l’avoir aujourd’hui, il faut aller à des dizaines de kilomètres.
Une charretée d’herbe est vendue à 3.000 Fcfa. Pour le contenu d’un tricycle, on vous demande jusqu’à 15.000 Fcfa. «C’est à prendre ou à laisser !», lance Kantara Dicko, qui arrive d’un campement maure avec ses chargements. Il n’hésite pas, de mauvaise humeur, à jeter ce genre de phrases à la figure des clients qu’il accuse de saboter ses prix.
Certains éleveurs prennent le soin de constituer des stocks de sécurité sur leur hangar pour assurer l’alimentation en période de soudure de leurs troupeaux, jusqu’à la tombée des pluies. Un travailleur saisonnier, Adama Diarra, effectue quotidiennement trois tours avec sa charrette, s’intéressant surtout à l’espèce d’herbe dont raffolent les petits ruminants. Mais, avec la peur au ventre, il craint de faire une mauvaise rencontre, en cette période d’insécurité. De l’avis d’Issouf Niakhaté, venu chercher une pièce d’état civil, pour se procurer une charrette d’herbe à Lambidou, il faut payer 4.000 Fcfa voire plus.
«Généralement, poursuit notre jeune interlocuteur, ce sont les Maures qui vendent de l’herbe dans notre milieu. Mes frères et moi, avions déjà fini de constituer nos stocks d’herbe avant le retour de nos bovins», explique-t-il.
Garan Dembélé, conducteur de moto-taxi, préfère se rendre jusqu’à Nioro, sur une distance d’environ 90 km, avec sa marchandise, pour gagner plus. Avec sa charrette et son cheval trépignant de santé, un jeune homme, qui préfère taire son nom, arrive souvent à empocher par jour près de 30.000 Fcfa, rien qu’avec la vente de foin.
Depuis le jour où le hangar de Mody Macalou, un coiffeur du coin, a pris feu, à cause de l’inadvertance de son enfant, transportant des braises, il a arrêté, par précaution de stocker de l’herbe dans sa maison. L’emboucheur Harouna Samaké, lui, accorde plus d’importance au tourteau, qui, selon lui, donne plus de force et de résistance au cheptel. Avec ses deux moutons Balibaly Wolosso, Mme Sirandou Coulibaly, assure dépenser plus d’argent pour l’achat d’herbe ces derniers temps.
Ouka BA/Amap-Dièma
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