Le commissariat de police de Koulouba, dirigé par le commissaire divisionnaire, Santigui Kamissoko, a mis le grappin, la semaine dernière sur un duo de voleurs de motos qui avaient toujours dans leurs viseurs les parkings de motos. Il s’agit de F.K, et Y.S, tous deux relativement jeunes, sont domiciliés à Dialakorodji.
Les
deux mordus de motos sévissaient depuis un bon moment dans les alentours du
Parc et du Jardin zoologique, à Koulouba. Si l’on en croit nos
sources, ce sont des délinquants notoires qui ont incontestablement un penchant
fort pour les engins à deux roues. Selon les mêmes sources, ce duo avait un
mode opératoire des plus classiques. Dans la pratique, il agissait suivant les
rôles dévolus à chacun d’eux.
En bande bien organisée, l’un se chargeait de
distraire le gérant et l’autre de sortir l’engin du parking et disparaître
avec. Ainsi, ils se présentaient au parking comme tout client ordinaire pour
garer leur engin contre un ticket de sortie, qu’ils n’hésitaient pas à
dissimuler pour ensuite signaler l’avoir perdu. Mais avant cela, l’un d’eux se
chargeait d’identifier l’engin à voler dans le parking. C’était toujours une
moto neuve ou en bon état.
Une fois cela fait,
ce dernier se présentait au gérant pour retirer la moto ciblée en signalant
avoir perdu le ticket de sortie. Dans la foulée, le second venait retirer leur
moto garée en occupant. Une fois la main sur le butin, ils n’avaient le moindre
problème pour l’écouler sur le marché noir. Puis, ils préparaient
une autre opération. Le pauvre gérant du parking se retrouvait avec une moto à
rembourser.
Ils étaient tellement rodés que cette façon de faire était
quotidienne. Chaque jour appartient au voleur, mais un jour est pour le propriétaire,
dit-on. Les deux bandits sont tombés dans les mailles des filets des hommes du
commissaire divisionnaire Santigui Kamissoko. Depuis, ils croupissent entre les
quatre murs d’un cachot, le temps de comparaître devant des juges pour vol de
motos.
Pour qu’il en soit
ainsi, il a fallu la plainte du gérant du parking après un énième acte de ces déchets
sociaux. Et c’est cette attitude de collaboration de la victime qui a été déterminante
dans l’interpellation de ces brigands qui troublaient la gestion des gérants de
parking. Selon nos sources, la fin de règne de ce duo fait suite à la
multiplication de plaintes déposées à la police à son encontre.
Cela était également
consécutif au nombre, de plus en plus élevé, d’actes qu’ils posaient dans différents
parkings du Musée, du Parc national et du Jardin zoologique. Dans ces lieux, au
cours de ces derniers mois, le duo avait accentué ses agissements. Le cas le
plus illustratif a été celui du gérant du parking du Musée, où ce dernier a
constaté le vol d’une moto Djakarta qu’il a dû rembourser à 225.000 Fcfa au
propriétaire.
Curieusement, c’était
la deuxième fois qu’il remboursait un engin volé dans son parking. C’est ainsi
qu’à la suite, il a porté l’affaire à la police. Mais avant, la chance avait
abandonné nos voleurs, lors d’une opération qui a échoué. Le duo avait été
surpris dans le parking dans une mauvaise posture avant d’être neutralisé par
le voisinage du gérant. Cela a coïncidé avec le passage d’une équipe de la BR
en ronde journalière.
Sur place, les éléments les conduiront illico
dans leurs locaux pour y être entendus. Interrogés, ils ont vite reconnu les
faits reprochés à eux. Il ne pouvait en être autrement, vu qu’ils avaient été
pris la main dans le sac. Ces preuves ont été suffisantes pour les limiers de
renvoyer leur dossier devant le parquet du Tribunal de grande instance de la
Commune III de Bamako.
Souaré COULIBALY
Rédaction Lessor
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