Pour aborder cette question, la Délégation
de l’Union européenne au Mali, en partenariat avec l’Université des sciences,
techniques et technologies de Bamako (USTTB) a organisé, samedi dernier, sur la
colline de Badalabougou, une journée d’échanges sur le thème : «Femmes, science
et innovation». C’était en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne (UE)
au Mali, Bart Ouvry, du recteur de l’USTTB, Pr Ouaténi Diallo, et du doyen de
la Faculté des sciences et techniques (FST), Pr Fana Tangara. Y étaient aussi
des étudiantes dans le domaine de la science, de la recherche et de
l’innovation et plusieurs membres du corps professoral.
La conférence, entrant dans le cadre de la célébration
de la Journée internationale des femmes, avait pour objectif d’améliorer la
connaissance des participantes sur les possibilités d’études offertes par
l’USTTB. Mais aussi de sensibiliser sur le fait que les études et carrières
scientifiques sont accessibles aux femmes. Les discussions, fort
enrichissantes, ont également porté sur les parcours d’études depuis le lycée,
le quotidien professionnel, les difficultés liées aux études, à la carrière et
aux contraintes familiales et sociales.
Dans son intervention, le doyen de la FST a
indiqué que si nous regardons les statistiques, nous nous rendons compte que
l’innovation technologique annoncée sera difficile si les droits des femmes
sont bafoués. Le Pr Fana Tangara a signalé qu’il est important que chacun soit
mis dans ses droits, ajoutant que les statistiques montrent que les femmes sont
majoritaires avec plus de 50 à 52%, selon les pays.
Pour sa part, le Pr Ouaténi Diallo a rappelé
que l’USTTB a été créée en 2011 avec
environ 21 à 22% des filles/femmes inscrites. À ce jour, s’est-il réjoui,
elles sont à 32%. Pour le recteur, ces résultats s’expliquent par les efforts
des doyens consistant à mener des campagnes de sensibilisation dans les lycées
pour attirer les filles vers les sciences.
De son côté, Bart Ouvry a mis l’accent sur la
stabilité du Mali et celle du Sahel qui est un intérêt mondial et européen.
Pour lui, il est important d’écouter le monde scientifique et les étudiants.
Parce que, a-t-il poursuivi, les dames font partie de l’avenir de ce pays.
L’ambassadeur de l’UE a indiqué que le jour où les femmes vont pleinement
participer à la société, de par leur apport, leur rôle sera essentiel. La cérémonie
a été marquée par la projection des statistiques de l’évolution de l’effectif
des étudiantes et professeures à l’USTTB.
Toujours dans le cadre de la célébration du 8
mars, l’ambassadeur de l’Union européenne au Mali avait organisé, jeudi, en sa
résidence, une journée d’échanges sur le thème mentionné plus haut. Cette
rencontre a offert un cadre aux femmes pour se découvrir, de faire la promotion
de leurs soeurs dans le milieu scientifique.
Souleymane SIDIBÉ
Jessica.K. DEMBÉLÉ
Rédaction Lessor
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